Interview du 21 mars 2013. Le pianiste Leif Ove Andsnes le dit bien : enfant, on aime Beethoven pour son énergie, puis on devient sensible à son humanité. Les malheurs du monde touchaient profondément ce grand sourd misanthrope et, pour alléger le fardeau pesant sur les âmes simples, il a composé de la musique avec un courage qui défie l’imagination, comme le rappelle souvent Daniel Barenboïm. Le pianiste norvégien possède à la fois un talent hors du commun et une simplicité désarmante qui aurait pu l’amener à devenir pêcheur dans un fjord si l’aile de la musique ne s’était pas posée sur son front grâce à la Quarantième Symphonie de Mozart à l’âge de deux ans. Voici son programme :
3 pieces I enjoy: -Bach Cantata no 60 “O Ewigkeit, du Donnerwort” first movement. Suzuki, cond , BIS record -Verdi from Requiem 3.Liber scriptus Giulini, Ludwig etc on EMI (one can fade out after around 4 min) -Ravel Alborada del gracioso Lipatti EMI
“Madeleines”: -Mozart Symphony no 40 , 1st mov, may bewith English Ch Orch and B Britten cond -Piazolla from the album Zero Hour , first track -Shostakovich: Scherzo from Symphony no 10 Karajan/Berlin Phil DG