Bip-bip le fugueur

  • il y a 16 ans
J'ai une profonde admiration mêlé d'amusement pour le dernier mandarin que j'ai acheté : Bip-bip. Dans la cage tunisienne aux volutes trop grandes, il trouve toujours la faille pour s'échapper. Le matin, quand je retire le tissu qui enveloppe les cages pour éviter que mes oiseaux chantent trop tôt, je le découvre, comme un lapin sortant du chapeau, s'envolant subitement après avoir passé la nuit perché sur et non dans sa maison. Il profite de faire quelques longueurs d'ailes dans la cuisine. Puis, bizarrement, il revient se poser sur sa cage, comme s'il cherchait le chemin retour pour retrouver ses graines et son abreuvoir. Encore plus bizarrement, il ne ne trouve pas. Me voilà obligé de l'attraper, avec moult péripéties, pour l'installer de nouveau dans ses pénates, avec sa mie.