Les « Climate Games », quand l'art-activisme s'invite à la COP21
  • il y a 8 ans
12.12.12. Alors que la COP21 touche à sa fin, des milliers d’art-activistes promettent pour le 12 décembre à midi « la plus grande action de désobéissance civile » jamais organisée pour assurer la « justice climatique ». Baptisée « don’t cross the red lines » (ne franchissez pas les lignes rouges), cette action énigmatique verra des milliers de personnes converger jusqu’aux abords du Bourget où se tient la conférence sur le climat. Leur mission ? Encercler le sommet pour capter l’attention des médias au moment où ils se tournent vers les leaders politiques et l’accord qui devrait être conclu à l’issue de la COP. Et marteler un objectif : conserver 80 % des énergies fossiles sous terre.

Au 104, à Paris, des dizaines d’« artivistes » s’entraînent à l’action géante du 12.12.12 sous la houlette de l’équipe des climate games, des grands jeu “d’action-aventure désobéissant” qui ont pris d’assaut le cyberespace, Paris et de nombreuses villes de France depuis le début de la COP21. Mais aussi des villes européennes, américaines, israéliennes, australiennes, indonésiennes… Dans les sous-sol du 104, l’un des concepteurs de ces « jeux climatiques », l’artiste et activiste anglais John Jordan nous explique comment l’art et le jeu d’aventure peuvent décupler le potentiel de l’activisme, et – pourquoi pas – faire basculer la partie du côté des gamers désobéissants.


Reportage
Pierrick Allain
Yohav Oremiatzki

Télérama.fr
Décembre 2015