Ça Vous Regarde - Le débat : François Hollande : l’hyperprésident ?
- il y a 8 ans
L’attitude de François Hollande après les attentats du 13 novembre qui ont endeuillé la France lui permet un regain de popularité. Selon un sondage Ifop publié dans le JDD du 22 novembre dernier, 27% des personnes interrogées se disent satisfaites du chef de l’Etat. Il gagne 7 points par rapport au mois octobre.
Les mesures adoptées ou proposées par le chef de l’Etat font, elles, quasiment l’unanimité chez les Français. Selon un autre sondage Ifop publié dans Dimanche Ouest-France, la prolongation de trois mois de l’état d’urgence est approuvée par 91% des personnes interrogées, le rétablissement des contrôles aux frontières par 94% et la « déchéance de la nationalité pour les citoyens binationaux en cas d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou d’acte terroriste » atteint 95% d’avis favorables. L’assignation à résidence des personnes radicalisées est approuvée par 92% des sondés. La création de nouveaux postes de policiers, de gendarmes, de douaniers supplémentaires et dans la Justice l’est également pour 94% des Français.
Dans un contexte d’union nationale, difficile pour l’opposition d’exister, d’autant que François Hollande a décidé de prendre des mesures réclamées par la droite depuis longtemps. Le Front national, qui a décidé de reprendre très vite sa campagne, sort, lui, logiquement renforcé de cette séquence dramatique pour le pays. En PACA, Marion Maréchal Le Pen creuse l’écart. Selon un sondage IPSOS / SOPRA / STERIA pour France Télévisions et Radio France, la liste FN récolterait 37% des voix, celle de Christian Estrosi 30% et celle de Christophe Castaner pour le PS seulement 16% des suffrages. Au second tour, Marion Maréchal Le Pen remporterait l’élection avec 41% des voix.
Après une rencontre hier avec David Cameron, François Hollande rencontre aujourd’hui Barak Obama à Washington. Il poursuivra sa semaine diplomatique demain avec un diner de travail avec Angela Merkel et une visite à Moscou jeudi pour rencontrer Vladimir Poutine. Objectif : convaincre ses homologues occidentaux de s’engager contre Daech pour éradiquer le terrorisme.
Quelles seront les conséquences politiques des attentats de Paris ? François Hollande a-t-il adopté la bonne attitude ? Que peut faire la droite, entre une gauche qui adopte les mesures qu’elle propose et un Front national qui, quoiqu’il arrive, pourrait remporter au moins deux régions ?
Invités :
Olivier Faure, député de Seine-et-Marne et porte-parole du PS
Claude Goasguen, député Les Républicains de Paris
Wallerand de Saint Just
Les mesures adoptées ou proposées par le chef de l’Etat font, elles, quasiment l’unanimité chez les Français. Selon un autre sondage Ifop publié dans Dimanche Ouest-France, la prolongation de trois mois de l’état d’urgence est approuvée par 91% des personnes interrogées, le rétablissement des contrôles aux frontières par 94% et la « déchéance de la nationalité pour les citoyens binationaux en cas d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou d’acte terroriste » atteint 95% d’avis favorables. L’assignation à résidence des personnes radicalisées est approuvée par 92% des sondés. La création de nouveaux postes de policiers, de gendarmes, de douaniers supplémentaires et dans la Justice l’est également pour 94% des Français.
Dans un contexte d’union nationale, difficile pour l’opposition d’exister, d’autant que François Hollande a décidé de prendre des mesures réclamées par la droite depuis longtemps. Le Front national, qui a décidé de reprendre très vite sa campagne, sort, lui, logiquement renforcé de cette séquence dramatique pour le pays. En PACA, Marion Maréchal Le Pen creuse l’écart. Selon un sondage IPSOS / SOPRA / STERIA pour France Télévisions et Radio France, la liste FN récolterait 37% des voix, celle de Christian Estrosi 30% et celle de Christophe Castaner pour le PS seulement 16% des suffrages. Au second tour, Marion Maréchal Le Pen remporterait l’élection avec 41% des voix.
Après une rencontre hier avec David Cameron, François Hollande rencontre aujourd’hui Barak Obama à Washington. Il poursuivra sa semaine diplomatique demain avec un diner de travail avec Angela Merkel et une visite à Moscou jeudi pour rencontrer Vladimir Poutine. Objectif : convaincre ses homologues occidentaux de s’engager contre Daech pour éradiquer le terrorisme.
Quelles seront les conséquences politiques des attentats de Paris ? François Hollande a-t-il adopté la bonne attitude ? Que peut faire la droite, entre une gauche qui adopte les mesures qu’elle propose et un Front national qui, quoiqu’il arrive, pourrait remporter au moins deux régions ?
Invités :
Olivier Faure, député de Seine-et-Marne et porte-parole du PS
Claude Goasguen, député Les Républicains de Paris
Wallerand de Saint Just