« Il faudrait créer une force alternative sunnite modérée »
  • il y a 8 ans
Dans le cadre des réflexions qu’il anime sur les économies émergentes, l’Institut Montaigne a récemment accueilli Fareed Yasseen, ambassadeur d’Irak à Paris, Hakkı Akil, ambassadeur de Turquie à Paris, Bob Zoellick, ancien directeur de la Banque Mondiale, et Ardavan Amir-Aslani, avocat iranien au barreau de Paris. Point de vue de Bob Zoellick en vidéo.

Pour la toute première fois, l’Iran participera ce vendredi 30 octobre à Vienne à une conférence internationale sur la transition politique en Syrie ; et ce, malgré la présence à la table des négociations de l’Arabie Saoudite sunnite. La puissance iranienne, autour de laquelle s’articule le croissant chiite, est le plus influent allié du régime de Bachar al-Assad dans la région. Elle l’appuie dans ce conflit depuis son origine, en 2011. L’installation de la Russie, elle aussi soutien affiché du régime d’Assad, au premier rang des négociations internationales, a intégré l’Iran au cœur du processus de résolution de la crise.

Le Moyen-Orient est aujourd’hui traversé par des enjeux non seulement politiques, mais aussi économiques et confessionnels qui s’interpénètrent. L’analyse des conflits en est rendue d’autant plus complexe. La géopolitique de la région étant structurée par l’opposition entre axe sunnite et croissant chiite, que présage la nouvelle place de l’Iran pour le rôle qu’il jouera dans la construction d’un nouvel équilibre ?
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