Terorisme intellectuel

  • il y a 17 ans
Le débat en cours serait gravement amputé s’il était réduit à la seule question "Faut-il faire taire les menteurs ?" Si la question était aussi simple, les Turcs en France comme en Turquie répondraient sans hésiter "Oui ! Que les menteurs enfin se taisent !"
Or, les Turcs n’ont pas peur de la vérité mais ils la veulent complète.
Depuis que, au milieu des années 60, le terme "génocide" a été revendiqué, il a servi de prétexte à toutes les dérives, à tous les excès, à toutes les manipulations. İl a justifié le meurtre de diplomates turcs, l’attentat d’Orly, les manifestations contre l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, le contrôle par le parti Dachnack des organisations de la diaspora, l’alignement des politiciens français sur une stratégie contraire aux intérêts de la France, le développement d’un communautarisme malsain, la mise sous tutelle des artistes arméniens sommés de ne se définir que par rapport au génocide...
Le prétexte du génocide sera dès lors utilisé à fond pour mobiliser la diaspora dans le monde entier. Pour l’URSS, c’est un coup de maître. La Turquie se réveille "ennemi héréditaire" harcelée par des Arméniens de la diaspora qui sont pourtant, comme elle, dans le camp occidental.
Le vice-consul britannique en poste à Van écrivait le 4 mars 1896 :
"Les Dachnaks et les Hintchaks ont terrorisé leurs propres compatriotes, ils ont exaspéré les populations musulmanes par des vols et des actions insensées ; ils ont paralysé tous les efforts pour mettre en oeuvre des réformes ; tous les événements en Anatolie ont pour cause les crimes commis par les comités révolutionnaires arméniens."
Le consul général britannique à Adana, Doughty Wily, écrivait en 1909 :
"Les Arménien recherchent une intervention étrangère."
Cordialement,

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