LE FOU S’FOUT PAS DE TA GUEULE

LE FOU S’FOUT PAS DE TA GUEULE

Quand parfois je rencontre, des grandeurs endormies
Et que je sonne le glas, pour les sortir du lit
Quand j’éveille dans leur cœur, la petite énergie
Qui leur montre qu’ils ne sont, pas né d’la dernière pluie
Quand j’entre-ouvre les portes, sur ce qui est enfouis
L’intérêt fait un bond, ils veulent tout aujourd’hui
Je dis « allez prenez », mais faudra rendre aussi
Leurs écluses se ferment et, les voilà qui me crient :

Refrain :
Tu t’fous d’ma gueule ou quoi, dis-moi, tu t’fous d’ma gueule
C’est pas sérieux tout ça, dis-le tu t’fous de ma gueule ???
Ahahahahahahahahahhahahahahahahahahh j’adore !

Je ne sais pas j’en sais rien, moi j’te dis ce que j’vois
Et c’est souvent pareil, peu importe les endroits
Y’a toujours un p’tit doute, j’ai beau dire ou tu es
T’allume le GPS, pour vérifier le vrai,
Pour moi y’a rien de vrai, dans tout ce qui paraît
Un fatras de croyances, d’ignorance, de p’tit lait
À s’tirer dans la gueule, au nom de la raison
Et juste se tolérer, sans aucune passion.

Moi quand je te regarde, que j’entre par tes yeux
C’est pour voir tout au fond, aussi loin que je peux
De quoi est fait ton monde, oser te le montrer
Et t’offrir les outils, qui vont te révéler.
Mes mots te font vibrer, et tu trouve le courage
De développer ton monde, et quand j’dis tu es sage
Tu recules de deux pas, et tu clignes des yeux
Tu doutes de ta valeur, tu crie autant que tu peux.

Ce n’est pas évident, d’conserver sa raison
Voir la réalité, et l’imagination
Se fusionner en une, poly réalité
Ne plus être soumis, aux mensonges sociétés
Et voir s’ouvrir en Soi, un monde libéré
Des peurs du lendemain, un héros accordé
Responsabilisé, ouvert à sa puissance
Acceptant de porter, les forces de l’Immanence.

Final :
Oui, j’me fous de ta gueule, oui de ton ancienne gueule
De celle qui t’enfermais, dans ta peur d’être seule (tri)

MIRAMÕNDE LE FOU

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