Télévision-Bordeaux-33 interview de gilbert hanna journaliste à la clé des ondes contre la loi macron lors du rassemblement.

  • il y a 9 ans
Mis en ligne le Mardi 27 Janvier 2015 à 8h00

Télévision-Bordeaux-33 Interview de GILBERT ANNA AU RASSEMBLEMENT CONTRE la loi Macron.

Journaliste à la clé des ondes.

Qui permettront de court-circuiter le droit du travail.
L'indépendance de l'inspection du travail est dans le collimateur avec la dépénalisation des infractions patronales.Il est prévu de supprimer le délit d'entrave (qui oblige les patrons à respecter les procédures de consultation des syndicats en matière de restructuration des entreprises)plans sociaux et licenciements seront ainsi quel-les salarié-es licencier pour motif économique. de limiter les reclassements possibles et de restreindre les moyens qu'il doit mettre en œuvre dans les plans de sauvegarde de l'emploi (appellation légale des plans sociaux).A cela s'ajoute,dans le cadre des négociations sur le dialogue social,la menace de suppression des comités d'entreprise (CE) et Comités d'Hygiène ,sécurité et conditions de travail (CHSCT),autres instances représentatives du personnel.Ces instances constituent aujourd'hui des contre-pouvoirs limités et imparfaits,mais au lieu de renforcer leurs moyens de blocage en introduisant par exemple un droit de véto sur les licenciements,le gouvernement envisage d'amoindrir leur pouvoir,comme l'à demandé le patronat dans les négociations qui ont eu lieu.

Cette loi ne créera pas d'emploi parce que la compétitivité n'en créer pas.

Elle en déduira au contraire,en nous contraignant à travailler toujours plus.Cette loi n'améliorera pas les conditions de travail et de vie des salarié-es,bien au contraire!Elle va à la fois détruire la santé des travailleuses et travailleurs et les outils dont ils disposaient pour la défendre.Elle est un véritable cadeau aux capitalistes qui vont encore nous coûter très cher,sur le plan humain,social et salarial.

Pour Solidaires,la solutions est l'augmentation générale des salaires,à commencer par le salaire minimal.La solution est aussi la réduction du temps de travail pour rendre effectif le droit à l'emploi.

Les salarié-es du secteur du commence et des services se sont mobilisé-es déjà à plusieurs reprises pour dénoncer ce projet de loi inique.