CARDIFF - 5 sept 2014 - Le président François Hollande a vivement rejeté vendredi les accusations de son ancienne compagne Valérie Trierweiler, qui a écrit dans son livre-événement publié jeudi qu'il n'aimait pas les pauvres.
A l'issue d'un sommet des pays de l'Otan à Cardiff, il a affirmé qu'il voulait répondre sur deux questions de principe. D'abord, il faut selon lui respecter la fonction présidentielle. "Respecter la fonction présidentielle, ce n'est pas protéger la personne c'est préserver nos institutions qui sont le socle de la République", a-t-il dit.
Il a également assuré qu'il avait constamment œuvré au service des pauvres et des plus fragiles. "Pour ce qui me concerne, je n'accepterai jamais, je dis bien jamais, que puisse être mis en cause ce qui est l'engagement de toute ma vie, je dis bien de toute ma vie, de tout ce qui a fondé ma vie politique, mes engagements, mes responsabilités, les mandats que j'ai exercés, je ne vais pas laisser mettre en cause la conception de mon action au service des Français et notamment de la relation humaine que j'ai avec les plus fragiles, les plus modestes,les plus humbles, les plus pauvres, car je suis à leur service, et parce que c'est ma raison d'être, tout simplement ma raison d'être", a-t-il dit. Il a ensuite annoncé qu'il ne répondrait à aucune autre question sur le livre.