PSG : Blanc et le soutien psychologique
- il y a 10 ans
L'AFP se posait encore la question hier, France Football s'en moquait encore mardi, Thiago Silva et David Luiz auront-ils digéré les 7-1 et 3-0 encaissés face à l'Allemagne et les Pays-Bas lors de la Coupe du monde ? D'autant plus qu'ils étaient en première ligne lors de la compétition.
"Ce qu’ils ont subi laissera des séquelles, affirmait le psychologue Jean-Cyrille Lecoq au Parisien. Il ne faut surtout pas faire comme si de rien n’était. S’il n’y a pas de gestion psychologique, ces deux joueurs seront fragilisés et se blesseront à coup sûr cette saison, d’autant que tous les regards seront tournés vers eux. A chaque match à enjeu, ils auront du mal à faire face à la pression, car ils revivront inconsciemment leur Coupe du monde". Meriem Salmi, autre spécialiste, validait: "Cela va au-delà de l’échec. Il s’agit d’un effondrement devant son public dans la plus grande manifestation sportive au monde. C’est forcément traumatisant. Il faut un accompagnement, il est même obligatoire sinon ils vont traîner cette blessure psychologique comme on traîne une blessure du corps."
Interrogé sur le sujet, Laurent Blanc a balayé cette hypothèse. Et on peut imaginer que les deux joueurs en question vivraient mal que le PSG mette à leur disposition un psychologue si la demande ne vient pas d'eux.
Le Paris Saint-Germain doit-il considérer l'alternative d'un soutien psychologique ou avoir confiance en la capacité de rebond de ses deux défenseurs centraux ?
"Ce qu’ils ont subi laissera des séquelles, affirmait le psychologue Jean-Cyrille Lecoq au Parisien. Il ne faut surtout pas faire comme si de rien n’était. S’il n’y a pas de gestion psychologique, ces deux joueurs seront fragilisés et se blesseront à coup sûr cette saison, d’autant que tous les regards seront tournés vers eux. A chaque match à enjeu, ils auront du mal à faire face à la pression, car ils revivront inconsciemment leur Coupe du monde". Meriem Salmi, autre spécialiste, validait: "Cela va au-delà de l’échec. Il s’agit d’un effondrement devant son public dans la plus grande manifestation sportive au monde. C’est forcément traumatisant. Il faut un accompagnement, il est même obligatoire sinon ils vont traîner cette blessure psychologique comme on traîne une blessure du corps."
Interrogé sur le sujet, Laurent Blanc a balayé cette hypothèse. Et on peut imaginer que les deux joueurs en question vivraient mal que le PSG mette à leur disposition un psychologue si la demande ne vient pas d'eux.
Le Paris Saint-Germain doit-il considérer l'alternative d'un soutien psychologique ou avoir confiance en la capacité de rebond de ses deux défenseurs centraux ?