On ne présente plus cette chanson qui fait partie de notre patrimoine culturel. Ma version acoustique de cette chanson d'amour devenue chanson-symbole d'une période historique : La Commune de Paris (1871). Rappelons seulement qu'elle a été écrite par Jean-Baptiste Clément en 1866, et qu'il a demandé à Antoine Renard, en 1867, de faire la musique. Elle est devenue, après le massacre des insurgés de la Commune, en 1871, une chanson emblématique de ce mouvement historique... Les reprises les plus connues : Yves Montand, Marc Ogeret, Mouloudji, Colette Renard, Lény Escudero, Cora Vaucaire, et plus récemment, Patrick Bruel & JJ. Goldman. Le temps des cerises (Paroles de Jean-Baptiste Clément / Musique est d’Antoine Renard ; 1866-67) Quand nous chanterons le temps des cerises Et gai rossignol et merle moqueur Seront tous en fête Les belles auront la folie en tête Et les amoureux du soleil au cœur Quand nous chanterons le temps des cerises Sifflera bien mieux le merle moqueur
Mais il est bien court le temps des cerises Où l’on s’en va deux cueillir en rêvant Des pendants d’oreilles Cerises d’amour aux robes pareilles Tombant sous la feuille en gouttes de sang Mais il est bien court le temps des cerises Pendants de corail qu’on cueille en rêvant
Quand vous en serez au temps des cerises Si vous avez peur des chagrins d’amour Evitez les belles Moi qui ne crains pas les peines cruelles Je ne vivrai pas sans souffrir un jour Quand vous en serez au temps des cerises Vous aurez aussi des peines d’amour
J’aimerai toujours le temps des cerises C’est de ce temps-là que je garde au cœur Une plaie ouverte Et Dame Fortune, en m’étant offerte Ne pourra jamais calmer ma douleur J’aimerai toujours le temps des cerises Et le souvenir que je garde au cœur