Un condamné à mort agonise pendant 40 minutes
- il y a 10 ans
MCALESTER (Oklahoma) - 29 avr. 2014 - Un condamné à mort a succombé au terme d'une quarantaine de minutes d'agonie, mardi soir en Oklahoma. Les autorités pénitentiaires testaient en effet une nouvelle procédure d'injection. Le directeur des prisons a ordonné l'arrêt de l'exécution constatant que les médicaments n'entraient pas dans le système nerveux. Le prisonnier a alors sombré dans un état de souffrance, agité de spasmes. Il est finalement mort d'une crise cardiaque.
Comme d'autres Etats américains, l'Oklahoma est confronté à une pénurie de barbituriques pour ses exécutions. La nouvelle procédure de l'Oklahoma, qui n'avait jusqu'ici jamais été testée, prévoit désormais l'injection d'un cocktail de trois produits, un sédatif, un anesthésiant et du chlorure de potassium à dose létale.
Clayton Lockett avait été condamné à mort en 2000 pour le viol et le meurtre d'une jeune femme, qu'il avait enlevée, frappée et enterrée vivante.
A la suite de cette exécution, le directeur de l'établissement pénitentiaire a décidé de reporter de 14 jours celle du deuxième condamné, Charles Warner, prévue le même jour. L'homme avait lui été condamné en 1997 pour le viol et le meurtre de la fillette de 11 mois de sa compagne.
Comme d'autres Etats américains, l'Oklahoma est confronté à une pénurie de barbituriques pour ses exécutions. La nouvelle procédure de l'Oklahoma, qui n'avait jusqu'ici jamais été testée, prévoit désormais l'injection d'un cocktail de trois produits, un sédatif, un anesthésiant et du chlorure de potassium à dose létale.
Clayton Lockett avait été condamné à mort en 2000 pour le viol et le meurtre d'une jeune femme, qu'il avait enlevée, frappée et enterrée vivante.
A la suite de cette exécution, le directeur de l'établissement pénitentiaire a décidé de reporter de 14 jours celle du deuxième condamné, Charles Warner, prévue le même jour. L'homme avait lui été condamné en 1997 pour le viol et le meurtre de la fillette de 11 mois de sa compagne.