V LAUPIES (FN) denonce magouilles en matière de formation professionnelle en PACA
  • il y a 10 ans
Ce dispositif dont nous débattons est un mode d'intervention permanent en matière de formation qui permet aux différents organismes partenaires de solliciter à tout moment des subventions de la part du Conseil régional PACA.

Cela consiste tout simplement à installer un système d'achat de prestations de formations tout en épargnant le Conseil régional de répondre aux exigences du Code des marchés publics.

Ces subventions sont difficilement contrôlable par l'opposition et nous ne disposons donc pas de moyens de vérifications externe à ceux du Conseil régional, donc à vos services, vous comprendrez que ce type de financement renforce l'opacité du dispositif, la méthode utilisée est similaire à celle des IRIS.

Outre son opacité, ce dispositif n'est autre que le doublon d'une mesure gérée par le Pôle emploi : le POE soit la Préparation Opérationnelle à l'Emploi qui permet à des demandeurs d'emploi de se former à un futur poste de travail.

Nous avons à faire avec un château de cartes associatif parmi les bénéficiaires du dispositif qui ne présage rien de bon en cas de tempête et même de légère brise.

Par exemple une association bénéficiaire de ce dispositif comme ALATRAS (domiciliée à sa création sur Briançon) n'offre aucune garantie, issue de la liquidation judiciaire d'une autre association : l'Association pour le Développement Economique de la Haute Durance l'ADECOHD.

Le Président d'ALATRAS fut aussi le Président de l'ADECOHD et Maire de Briançon jusqu'en 2002, il laissa la ville comme la plus endettée de France.

La directrice d'ALATRAS est une ancienne salariée d'ADECOHD, elle fût aussi l'attaché parlementaire de Joël Giraud troisième vice-président de cette assemblée en charge de l'Action Régionale pour le Massif Alpin jusqu'en 2013. Un conflit en justice les a même opposés en 2009 lorsque l'attaché parlementaire fût dans l'obligation de quitter son poste pour devenir salariée de l'ADECOHD.
Joël Giraud a été condamné à verser 25 000 € à son ancienne employée.

Ce dispositif semble alors étrangement "fait sur mesure" pour certaines associations alpines, ajoutez à cela le programme d'action 2014 mis en place par Joël Giraud dans ses services avant son départ de la région en 2013, déclaration faite dans le Dauphiné Libérée par l'intéressé.

Nous avons là l'exemple type de l'enchevêtrements des relations qu'il peut avoir entre certains élus et certains responsables de structures de formation, la question du conflit d'intérêt peut se poser dans la mise en place, la méthode, la géo-localisation de ce dispositif.

Encore une belle nébuleuse régionale à la fois dans sa structure, sa méthode, ses connections politiques, où la règle d'or est l'opacité, nous restons encore bien éloigné du réel enjeu que nous pourrions trouver dans la formation professionnelle et dans exigences attendues par les différents acteurs socio- économiques de notre région et nos concitoyens.
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