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  • 21/03/2014
A la veille du premier tour de ces Municipales, le Maire sortant est toujours face au même dilemme : comment faire coïncider la volonté de changement de la politique marseillaise maintes fois exprimées dans les sondages avec la sienne et celle de son équipe de repartir pour un quatrième mandat. Quoiqu’on en dise à l’UMP, la campagne aura été plus laborieuse que les précédentes. Au point que le « Patron » a du mouiller la chemise plus qu’à l’accoutumée pour colmater les failles.
L’équipe sortante n’est parvenue a placer le débat sur le terrain national comme elle le souhaitait pour tenter de profiter de l’impopularité de François Hollande. Mais les Marseillais semblent avoir décidé que c’est sur les résultats locaux que se jouerait cette élection.
Certes, les sondages annoncent tous depuis le mois de janvier une équipe sortant majoritaire sur la ville. Mais le maire de Marseille, connaît mieux, lui, la loi électorale que les médias nationaux qui relaient l’infos. C’est dans chacun des huit secteurs que se gagne cette élection. Or pour l’instant aucun sondage n’annonce une défaite de la gauche dans les secteurs qu’elle détient déjà. En revanche, les sondeurs s’entêtent à annoncer une courte défaite de Bruno Gilles dans le 3e secteur et chacun regardera avec beaucoup d’attention le score du maire dissident du 6e secteur. Car si Robert Assante obtient dimanche les 13% que lui promettent les sondages, le deuxième tour avec la perspective d’une quadrangulaire risque d’être fort chaud pour le binôme Boyer-Blum.
L’autre soucis de Jean-Claude Gaudin c’est bien évidemment le score du FN qui pourrait réussir à se maintenir partout. Et en particulier dans le 3e secteur. Pour mémoire c’est déjà la que s’était joué l’élection en 2008. Le tandem Muselier-Gilles l’avait emporté d’environ 900 voix dans un duel avec Jean Noel Guérini. Cette fois dans une triangulaire, les choses s’annonceraient plus compliquées encore pour l’équipe sortante.
Dans son dernier meeting de campagne, jeudi soir au Silo, Le candidat Gaudin n’a pas manqué de fustiger le vote FN, lui qui en son temps avait su en profiter pour diriger la Région PACA. Mais les temps ont changé « la gauche ne peut gagner que grâce au Front National, affirme Jean-Claude Gaudin. Voter FN c’est voter Mennucci ».
En attendant le 30 mars, Jean-Claude Gaudin espère bien pouvoir s’appuyer sur « ses terres », ce quatrième secteur que ne lui aura fait défaut qu’une fois (en 1989, Robert.P.Vigouroux avait raflé tous les secteurs marseillais) et qu’il espère de nouveau enlever dès dimanche.
©Infos-Marseille.fr

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