Melenchon à Marseille : « Gaudin, le premier à s’allier au FN »

Deux mille personnes selon les organisateurs s’étaient mobilisées place Barjemon, à Marseille mardi soir pour la venue de Jean Luc Mélenchon venu soutenir la liste du Front de Gauche aux Municipales conduite par Jean Marc Coppola. Marie Batoux, candidate dans ce 2e secteur dont fait partie le quartier de la Mairie, Samy Johsua, tête de liste Front de Gauche dans le 13-14 venu rappeler à tous que le Front national « est le problème, pas la solution » et Jean Marc Coppola se sont succédé à la tribune.
Le candidat Front de Gauche à la Mairie de Marseille en a profité pour retracer les enjeux de cette Municipales : « Allez-vous faire de ces élections un outil utile pour vos vies, a-t-il interrogé, ou bien vont-elles ressembler malheureusement à beaucoup d’élections passées ? Allez-vous placer les listes « Marseille à gauche » en position de peser réellement sur les choix et d’ouvrir l’espace à vos aspirations ? Allez-vous choisir de laisser la finance continuer son petit jeu de Monopoly ou bien allez-vous agir en élisant des candidates et des candidats qui sauront les affronter ? Allez-vous choisir de siffler la fin de l’austérité et revendiquer avec nous les moyens de vivre pour notre ville et sa population ? ».
Crédité d’un score autour de 11% sur l’ensemble de la ville, Jean Marc Coppola a réaffirmé sa conviction « qu’au soir du premier tour, les listes « Marseille à gauche » seront en mesure de faire la décision (…) qu’elles seront la condition indispensable et la force qui pourront faire battre la droite( …) qu’il faudra compter avec le Front de Gauche pour gagner Marseille et la rendre à ses habitants ».
Lors du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat Mélenchon avait obtenu 13, 85% des suffrages à Marseille. Mardi soir, de sa tribune posée à côté de la Mairie de Marseille, il s’est adressé à Jean Claude Gaudin « à qui il est possible de dire sans manquer de respect à la personne (…) qu’il faut savoir s’arrêter. Ce n’est pas être grossier de le dire mon tour viendra ».
Le co-président du Parti de gauche est ensuite revenu au terrain politique sur un ton plus combatif : « je ne veux pas qu’on oublie un seul instant, affirme-t-il, que cet homme introduisit une habitude assez dégoutante qui ensuite se répandit fort facilement qui semble connaître une nouvelle jeunesse : c’est le premier a avoir fait alliance avec le Front National ».
« Comme c’était beau d’entendre Coppola, a poursuivi Jean Luc Mélenchon. Si seulement Marseille était capable de vraiment tourner la page, quel Maire formidable ferait cet homme (…) Si ça arrive je m’installe ici ! »
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