Scarlett Johansson, égérie d'une marque israélienne controversée

  • il y a 10 ans
En faisant une publicité pour une marque de machine à soda, Scarlett Johansson ne pensait sans doute pas à mal. Après tout, grâce à ces machines, on a des boissons moins sucrées – c’est bon pour la santé, et on n’a plus besoin de bouteilles en plastique ou de canettes – et c’est bon pour l’environnement.
Mais voilà, l’entreprise est israélienne, avec une usine située dans une colonie juive illégale en Cisjordanie. Pour plusieurs ONG, ça la rend complice de violations des droits de l’Homme.

L’actrice américaine se trouve donc sous le feu des critiques. Ainsi l’organisation Oxfam, dont Scarlett Johansson est ambassadrice de bonne volonté, réprouve l’engagement de l’actrice pour SodaStream, estimant que “le commerce en provenance des colonies israéliennes va à l’encontre des droits des Palestiniens”.

Avis totalement différent à la direction de l’entreprise. Daniel Birnbaum est le P.d.g. Il défend l’implantation de son usine. “Parmi nos employés, dit-il, il y a des gens d’horizons différents : des Palestiniens qui côtoient des arabes israéliens et des juifs. Sur ce site, il y a plus de 1200 personnes qui travaillent en bonne entente. Pour nous, c’est un motif de fierté. A notre manière, on contribue à la co-existence des habitants et même à la paix dans cette région”.

La polémique ne s’arrête pas là. Cette publicité pour Sodastream devait être diffusée lors du Superbowl, événement télévisé le plus suivi aux Etats-Unis. Or, elle a été déprogrammée. Il se dit que les deux géants américains des sodas (Coca et Pepsi) auraient fait pression dans ce sens.

Recommandée