Aurélien Duthoit, Xerfi Canal La Chine trop chère : que font Nike et Adidas ?
- il y a 11 ans
Voir la vidéo sur le site Xerfi Canal : http://www.xerficanal.com/emission/Aurelien-Duthoit_La-Chine-trop-chere-que-font-Nike-et-Adidas_1107.html
Xerfi Canal présente l'analyse d'Aurélien Duthoit, directeur d'études Xerfi Global
La Chine devient trop chère pour le duopole Nike/Adidas et ses concurrents. Au cours des dernières années, le salaire moyen dans l'industrie manufacturière y a progressé de 20% par an. C'est beaucoup trop pour les leaders des articles de sports, puisque leur production est très gourmande en main d'oeuvre. Pour l'heure, ce sont les pays du Sud-Est asiatique qui raflent la mise, mais à terme c'est bien le consommateur qui risque de payer l'addition.
Chez les groupes leaders, les coûts de production sont toujours le premier poste de coût et déterminent grandement la rentabilité. Le renchérissement de la Chine est ainsi déjà bien visible. Chez Nike par exemple, la marge brute s'est sensiblement détériorée. Elle est tombée à 43% en 2012, contre 45% il y a deux ans. C'était pourtant la Chine qui avait permis, à Nike et aux autres, d'améliorer grandement leur rentabilité. Depuis l'entrée de la Chine à l'OMC en 2001, la marge brute de Nike avait progressé de six points. La baisse des coûts de production a permis des gains cumulés de l'ordre de dix milliards de dollars depuis 2001. […]
Aurélien Duthoit, La Chine trop chère : que font Nike et Adidas ?, une vidéo Xerfi Canal
www.xerfi.fr
Xerfi Canal présente l'analyse d'Aurélien Duthoit, directeur d'études Xerfi Global
La Chine devient trop chère pour le duopole Nike/Adidas et ses concurrents. Au cours des dernières années, le salaire moyen dans l'industrie manufacturière y a progressé de 20% par an. C'est beaucoup trop pour les leaders des articles de sports, puisque leur production est très gourmande en main d'oeuvre. Pour l'heure, ce sont les pays du Sud-Est asiatique qui raflent la mise, mais à terme c'est bien le consommateur qui risque de payer l'addition.
Chez les groupes leaders, les coûts de production sont toujours le premier poste de coût et déterminent grandement la rentabilité. Le renchérissement de la Chine est ainsi déjà bien visible. Chez Nike par exemple, la marge brute s'est sensiblement détériorée. Elle est tombée à 43% en 2012, contre 45% il y a deux ans. C'était pourtant la Chine qui avait permis, à Nike et aux autres, d'améliorer grandement leur rentabilité. Depuis l'entrée de la Chine à l'OMC en 2001, la marge brute de Nike avait progressé de six points. La baisse des coûts de production a permis des gains cumulés de l'ordre de dix milliards de dollars depuis 2001. […]
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