L’an 2 du quinquennat vers le changement de cap ? L’aspiration au changement qui avait conduit, le 6 mai 2012, à la victoire de François Hollande a été déçue. Mais elle reste présente, et se manifeste dans la perte de confiance grandissante des citoyens envers les responsables politiques. Les résultats et les actes attendus pour l’emploi, l’activité économique, la transition écologique mais aussi la rénovation démocratique sont encore trop faibles. C’est la raison pour laquelle après un an de mandat, il nous faut entamer une seconde phase, fixer un cap, donner des signes forts du changement tant attendu.
Prospérité sans croissance, villes en transition. A l’approche des prochaines élections municipales, il nous faut explorer la possibilité de faire des villes françaises des villes en transition. Cela suppose qu’un découplage soit possible entre richesses et consommation énergétique, cela suppose aussi de modifier les approvisionnements en énergie, de réhabiliter les bâtiments, de modifier les transports, cela suppose enfin que chacun puisse y trouver sa place dans un climat de tranquillité, des enfants jusqu’aux personnes âgées. Ce nouveau modèle de ville nécessite des mutations profondes, structurelles, mais cela s’appuie aussi sur une organisation nouvelle au niveau national, un découplage entre énergie et richesse, un autre modèle de développement. Nous explorerons les voies du changement lors de cette plénière en nous appuyant sur des politiques déjà menées et des expériences déjà en cours.