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Jonathan Franzen

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il y a 3 ans

Jonathan Franzen : "Trump va main dans la main avec un système qui est lui aussi mentalement malade"

France Inter

il y a 3 ans

Jonathan Franzen, écrivain et essayiste américain, auteur de "Et si on arrêtait de faire semblant ?", était l'invité ce vendredi de Nicolas Demorand et François Busnel. Il est revenu sur le climat actuel aux États-Unis, un "crépuscule", à moins de deux semaines de l'élection présidentielle. Plus d'info : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-23-octobre-2020

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Jonathan Franzen : "Trump va main dans la main avec un système qui est lui aussi mentalement malade"

Jonathan Franzen, écrivain : "Il y a véritablement une possibilité de troubles sociaux, quel que soit le résultat de l'élection (...) Je ne pense pas à une guerre civile, mais des trucs horribles pourraient se produire au cours des deux mois à venir."

Jonathan Franzen, écrivain : "A la racine de tous nos problèmes, il y a ce besoin d'acheter, d'acheter encore. Dans ce système, il n'y a pas de place pour l'amour. L'amour n'a rien à faire avec l'achat, avec les clics."

Jonathan Franzen, écrivain : "J'ai vécu à New York quand j'écrivais mon deuxième roman : Trump représentait un personnage agressif, idiot, avec un ego démesuré, je me suis dit que c'était le côté sombre de l'Amérique."

Jonathan Franzen, écrivain : "Joe Biden n'est vraiment pas le candidat sexy, mais il plait à une petite majorité des Américains parce qu'il offre quelque chose de plus doux, de plus modéré."

Jonathan Franzen, écrivain : "Nous sentons que nous vivons dans une société très divisée. Qui contribue à ce sentiment ? 95% des tweets sont tweetés par 10% de la population. Le discours sur les réseaux sociaux ne représentent pas la majorité des gens."

Jonathan Franzen, écrivain : "Au lieu de me sentir frustré par l'inaction, je me sens frustré par la nature du débat. Il est temps d'accepter la réalité et de développer la résilience."

Jonathan Franzen, écrivain : "Aux États-Unis, les choses deviennent beaucoup plus sombres. C'est le prélude à quelque chose d'encore plus obscur. Dans cette semi-lumière, nous voyons les choses beaucoup plus clairement."

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