Le diesel et la France, un amour désuet, un pied de nez pour l’emploi et la transition énergétique

  • il y a 11 ans
Pierre Pommarel dénonce l'aberration économique, sanitaire et écologique du diesel.

Il rappelle que les transports routiers diesel comptent parmi les principaux émetteurs de particules fines, responsables d’environ 42000 décès prématurés en France. Les filtres à particules étant obligatoires sur les véhicules diesel neufs depuis 2011 seulement, la part des véhicules équipés reste très minoritaire dans le parc automobile actuel. De plus, ces filtres ne retiennent pas les particules les plus fines, les nanoparticules, ni les émissions d’oxyde d’azote, elles aussi très nocives pour la santé. N’en déplaise à A. Montebourg, les véhicules diesel neufs ou récents sont donc loin d’être propres.

Pierre rappelle également que chaque année, le différentiel de taux de TIPP en faveur du gazole ampute les recettes fiscales de l’Etat à hauteur de 7 milliards d’euros, et qu'il est absolument indispensable d'en finir avec cette ineptie. Il en appelle à la modification des comportements par une fiscalité juste, sociale et écologique, permettant de mettre en place des mesures d'accompagnement pour les ménages les plus modestes et de financer les transports en commun du quotidien.

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