François Kalfon : [Election 2017] "Il faut donner un sens aux efforts partagés ... "

  • il y a 11 ans
L'invité politique

A 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique ,

François Kalfon, Délégué national aux études d’opinion et Conseiller régional d’Ile-de-France

Invité de Guillaume Durand et Gilles Leclerc

Extraits

A propos du droit de vote des étrangers :

« Le mot qui est devant tous et qui angoisse les Français, c’est celui de rigueur, d’effort. (…) Le droit de vote des étrangers (…) est une préoccupation seulement pour 3% des Français. (…) Les questions qui sont devant nous, ce sont celles du pouvoir d’achat, qui (…), je pense qu’on peut attendre. Attention à ne pas agiter trop de chiffons rouges qui apparaitraient comme des sujets un peu dilatoires. »

A propos du non-cumul des mandats :

« Je suis pour que cet engagement soit tenu à l’échelle du quinquennat. (…) Il faut que d’ici la fin du quinquennat, les choses soient faites. (…) C’est la position qui, me semble-t-il, est une position de raison entre un principe qui doit être appliqué et un certain nombre de réalités qui doivent être prises en compte. »

A propos du débat sur la rigueur :

« François Hollande a regagné en autorité à l’occasion de l’épisode Mali (…). Nous avons à faire des efforts dans les efforts. (…) Mais ce n’est pas la dérive comptable ou la dérive gestionnaire. (…) A vouloir mécontenter personne on va mécontenter tout le monde. (…) S’il n’y a pas de débat et qu’il y a un coup de rabot par PLF et LFR, (…) les ouvriers, les employés vont nous quitter. »

A propos des allocations familiales :

« Sur [cette question], il y a deux principes : celui de la justice sociale (…) et la question de la philosophie même de la politique familiale qui nous permet d’avoir pour une fois un avantage compétitif qui est une natalité, une démographie extrêmement dynamique. »

A propos de la lettre du patron de Titan à Arnaud Montebourg :

« Il y a eu un accord national interprofessionnel qui fait bouger les choses sur le marché du travail, qui lutte contre la précarité des CDD de moins d’un mois en les taxant, et qui offre des souplesses supplémentaires, un cadre juridique pour piloter leur organisation. (…) Après qu’il y ait (…) tel et tel contexte dégradé dans tel endroit, je pense qu’il est bon que le syndicalisme s’organise, que la démocratie se structure et qu’on dépasse une sorte de syndicalisme de classe. »

A propos du mandat de François Hollande et de l’orientation à prendre pour se faire réélire :

« Sarkozy a été élu en 2007 parce qu’il a su mobiliser les ouvriers, les salariés (…) et battu parce qu’il a été perçu comme le Président des riches. Ségolène Royal a été battue parce qu’elle n’a pas su mobiliser l’électorat ouvrier-employé. (…) Il faut donner un sens aux efforts partagés et que notre base sociale électorale ait les fruits tout de suite de la confiance qu’elle nous a accordée. »

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