A la rentrée de septembre, Vesoul appliquera dans ses écoles la réforme des rythmes scolaires. Gray préfère se laisser un peu plus de temps avec une nouvelle organisation en septembre 2013. Quel est le choix des autres villes et communes de Haute-Saône ? Leurs représentants sont-ils favorables ou non à cette réforme qu’Alain Chrétien, député-maire de Vesoul et président de la Communauté d’agglomération de Vesoul, juge "prise un peu trop à la hâte" ?
La réunion, organisée jeudi 31 janvier en fin de journée, à la salle des conférences de l’hôtel de ville de Vesoul, par l’Association des maires de France à la demande d’Eric Martin, recteur d’académie rencontré mi-janvier, a réuni plus de 200 personnes. De nombreux élus et représentants de syndicats scolaires mais pas seulement puisque des enseignants, directeurs d’école ou non, étaient dans les rangs. "Il y avait urgence à mettre en place cette réunion puisque, si l’on veut déroger à cette réforme applicable à la rentrée, on doit prendre sa décision au 31 mars et non plus au 1er mars", rappelle Michel Alliot, maire de Gray et président de l’Association des maires de France, aux côtés du directeur Dimitri Roussot. Dans la salle, bon nombre estiment que "cette réforme est trop précipitée" contrairement à ce qu’affirme l’invité Eric Fardet, directeur académique de Haute-Saône, quand il assure qu’il "y a eu une concertation extrêmement longue". Entouré à la tribune de Marie-Christine Bébin-Méhault, secrétaire générale de la direction académique, et de Jacques Aubry, directeur adjoint et inspecteur du premier degré, Eric Fardet a souligné que "l’un des principes à garder dans cet emploi du temps, c’est le bon sens". Et, "je serai là pour vous aider à mettre en place ce changement de la journée de classe, qui est au coeur de la réforme".
Séverine GARCHERY pour La Presse de Vesoul
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