Elisabeth Kontomanou - Jazz à l’Étage Festival # 3
- il y a 11 ans
mercredi 07 mars 2012 . 20h L'Étage / Rennes
Élisabeth Kontomanou - voix
James Weidman - piano
Il n’y a pas de plus grand bonheur que celui de se laisser ensorceler par Élisabeth Kontomanou. Cette femme mi-sorcière, mi-prêtresse vient des profondeurs de la terre faire vibrer notre carcasse d’os. C’est à notre âme qu’elle s’adresse. Elle a un style incomparable qui s’inscrit dans la tradition des grandes chanteuses de Blues (Ma Rainey et Bessie Smith en tout premier lieu). Son timbre profond frôle les harmonies, à la manière de Billie Holiday. Elle semble tout savoir de l’abandon, des amours sacrifiées et des séparations définitives. Son chant, qui est toute offrande, porte la mélancolie de nos combats quotidiens et de nos failles. Il porte aussi la folie de l’amour absolu (I’m a fool to want you). Plus on écoute Élisabeth Kontomanou et plus elle nous semble ne faire qu’une avec la musique qu’elle chante. Son chant est incroyablement incarné, charnel, charnu. Incroyablement universel, incroyablement d’hier et d’aujourd’hui, incroyablement prophétique aussi... Même si elle dit ne jamais « avoir touché le jazz ni même vu de près », elle semble connaître un secret bien plus grand.
Régine Coqueran
Élisabeth Kontomanou - voix
James Weidman - piano
Il n’y a pas de plus grand bonheur que celui de se laisser ensorceler par Élisabeth Kontomanou. Cette femme mi-sorcière, mi-prêtresse vient des profondeurs de la terre faire vibrer notre carcasse d’os. C’est à notre âme qu’elle s’adresse. Elle a un style incomparable qui s’inscrit dans la tradition des grandes chanteuses de Blues (Ma Rainey et Bessie Smith en tout premier lieu). Son timbre profond frôle les harmonies, à la manière de Billie Holiday. Elle semble tout savoir de l’abandon, des amours sacrifiées et des séparations définitives. Son chant, qui est toute offrande, porte la mélancolie de nos combats quotidiens et de nos failles. Il porte aussi la folie de l’amour absolu (I’m a fool to want you). Plus on écoute Élisabeth Kontomanou et plus elle nous semble ne faire qu’une avec la musique qu’elle chante. Son chant est incroyablement incarné, charnel, charnu. Incroyablement universel, incroyablement d’hier et d’aujourd’hui, incroyablement prophétique aussi... Même si elle dit ne jamais « avoir touché le jazz ni même vu de près », elle semble connaître un secret bien plus grand.
Régine Coqueran