Dilshat Rahidin - Uyghur Classic music
  • il y a 17 ans
dotar ou dutar : (au centre de l'image)
Le dotar (Persan: , aussi transcrit dutar ou doutar) est un luth traditionnel à deux cordes et à long manche trouvé en Asie centrale. Son nom vient du mot persan signifiant "deux cordes", dotar (do "deux", tar "corde"), bien que le dutar d'Afghanistan rencontré dans la région de Herat ait 14 cordes. Les cordes sont habituellement pincées sans plectre par les Ouïghours de l'ouest de la Chine et pincées avec ou sans plectre par les Ouzbeks, les Tadjiks, les Turkmènes et les Afghans.

Son origine est probablement le "tanbur du Khorassan" tel qu'il est décrit par Al-Farabi (Xe siècle) dans son essai Kitab Al Musiqi Al Kabir ("livre de la grande musique"). Aux temps des débuts de l'instrument, il était utilisé par des bergers aux alentours du XVe siècle et ses cordes étaient faites d'instestins d'animaux. Avec le passage et le développement de la route de la soie, les cordes ont été faites en soie tressée. Les instruments modernes ont maintenant des cordes de soie ou de nylon.

Le dotar a un ton chaud et doucereux. Les tailles typiques de ces instruments en forme de poire vont de un à deux mètres.

tembur :
Le Tambur (Pandura, tanboura, tanbur, tambora, mandore, pandore, bandora, bandoer, etc.) est un instrument à corde ancien, membre de la famille de luths, ayant un long manche, une caisse piriforme (en forme de poire) et originnellement deux ou trois cordes pincées avec les doigts.
Cet instrument ancien au son ravissant est utilisé dans de nombreux pays, particulièrement en Chine, en Iran, en Turquie, en Irak et dans des états du Caucase tels que l'Azerbaïdjan et l'Arménie,kashgar au xianjiang ainsi que dans d'autres pays. L'instrument est particulièrement apprécié par les iraniens qui l'utilisent durant leurs prières collectives ou individuelles afin de communier avec Dieu et de les aider à s'approcher du divin.

ghijeek (kemantche) viele a pique 4 cordes
KAMANTCHA (KEMANTCHE)
>> description organologique
C'est une vièle à pique à trois ou quatre cordes. Le corps en bois de mûrier tourné et creusé à une forme quasi sphérique, tronquée pour pouvoir placer la table d'harmonie, constituée d'une peau de poisson (silure). Sa tension varie avec l'hydrométrie et la température. Le manche, cylindrique, est également en mûrier et a pour particularité d'être plus étroit au talon qu'au niveau du sillet. Il est souvent orné d'incrustation de nacre. Le petit chevalet en bois, en forme d'arc de cercle évidé est simplement posé sur la peau. Trois ou quatre chevilles rondes sont fixées à travers la partie supérieure du manche, évidée pour recevoir les cordes. La pique, arrondie à son extrémité se visse sur un écrou fixé à l'extrémité du manche. L'archet est à tension manuelle.

>> histoire & jeu
Kamantcha est un mot dérivé du persan "kaman", signifiant arc. Son origine se situe incontestablement en Perse et est très ancienne.Importé au 17è siècle dans le Caucase, il avait à cette époque trois cordes. Ce n'est qu'a la fin du 19è siècle que l'on rajouta une quatrième corde, pour augmenter la tessiture
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