RIMBAUD, Arthur - Le dormeur du val (v.2).

  • il y a 12 ans
Une deuxième version :
pour une lecture qui se veut plus intérieure
et à la recherche d’une meilleure prise de son.
‘Pour lire un poème, il faut une vie entière’. (Christian Bobin)

Sans doute le poème de Rimbaud le plus connu,
le plus lu, le plus commenté et le plus souvent interprété.
Et le poème se suffit à lui-même.

Ici, en dialogue avec Gabriel Fauré
et où la voix, paraphrasant Léo Ferré,
devient cet archet qui frotte les mots
de cet instrument qu'est le texte
et dont le luthier est le poète.

Avec en mémoire
l'autoportrait ‘L'homme blessé’ de Gustave Courbet,
qui, à l’image de l’écriture,
est une sorte d'agonie confondue au sommeil.
« La littérature est une blessure
par où jaillit l'indispensable divorce entre les mots et les choses.
Par cette plaie, nous pouvons perdre tout notre sang ».
Carlos Fuentes, Diane ou La chasseresse solitaire, Gallimard, 1999.

Musique : Élégie, Op. 24, de Gabriel Fauré.
Avec l'aimable autorisation et collaboration
de la violoncelliste Océane Guéret et du pianiste François Micol.
http://www.pianosociety.com/cms/index.php?section=2006

Illustrations : Le dormeur du val, Stéphane Drouot ;
http://lacrymosa.tuxfamily.org/?Le-Dormeur-du-Val
Gustave Courbet, l’Homme blessé, Paris, Musée d’Orsay.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:The_Wounded_Man.jpg