Soirée de rentrée chez Entreprises & Médias d'Alsace avec un des "monstres" du journalisme contemporain, Franz-Olivier Giesbert, directeur du Point et omniprésent occupant des plateaux télés.

FOG, ces trois initiales qui font penser irrésistiblement au brouillard londonien, est décidément inclassable. Son parcours dans la presse le signifie sans ambage: ne fut-il pas tour à tour journaliste au Nouvel Observateur (à 36 ans…), au Figaro (en pleine époque Hersant) puis au Point (propriété de François Pinault). Avec, à chaque fois, une belle réussite mais, à chaque fois aussi, une tonne de mystères accrochée aux basques.

FOG irrite depuis toujours. Car il a le don d'être partout. Plateaux télé (depuis la fin du siècle dernier), romans et essais depuis les années 80, jusqu'à la présidence du Prix Renaudot. Le tout en n'hésitant pas une seule seconde à bousculer la bienséance, à l'affût permanent de l'info et de la confidence. Quitte à trahir, disent certains...