"Transsaharienne 1976 (3) : au Niger, d'Arlit à Agadès et Niamey"

  • il y a 12 ans
Au poste frontière d'Assamaka, rumeur de coup d'état à Niamey…
Comme à In Guezzam, on n'a pas vu passer nos italiens en Laznd-Rover…
Après 50km d'un billard parfaitement plat de sable dur, balisé par des fûts de 200 l avec un piquet rouge et blanc, où on peut rouler à plein régime. Puis on retrouve le sable mou, et les ensablements…
A un 4ème et magnifique mirage succède la silhouette des exploitations uranifères d'Arlit…
Coup d'état est confirmé, "Passeports confisqués, bloqués jusqu'à nouvel ordre !"
Se lève un vent de sable… Pendant 5 jours, hébergés par la Somaïr, sa piscine.
L'eau provient de gisements fossiles à 280 m de profondeur !

Au Commissariat un avis de recherche concerne des italiens disparus 3 ans plus tôt… Les nôtres arrivent à Arlit 4 jours après nous. Egarés en suivant des traces, ils avaient roulé plein est jusqu'à la nuit.
Le lendemain, ils ont pu rejoindre la piste à 30 km au sud de Tam, réservoir quasiment vide et ils sont repartis. Ils ont eu beaucoup de chance…
Après Arlit, un autre Sahara au long des contreforts de l'Aïr. Une végétation sahélienne commence à apparaître.
Rencontre avec des touaregs.
Arrivée à Agadez et son célèbre minaret en banco.
A In Gall gisement de morceaux de bois fossilisé aussi pesants et durs que du granit.
Petite caravane de nomades peuhls sous leur chapeau conique de paille tressée.
Long parcours entre les arbustes dans du sable mou creusé d'ornière semé d'épines : ensablements, crevaisons, démarreur bloqué par le sable…
Arrivée à Tahoua réservoirs vides, pas d'essence depuis une semaine : deux jours d'attente.
A Niamey visite du Musée où le fameux "arbre du Ténéré" a été ramené deux mois plus tôt.
5 jours d'attente pour le visa du Nigeria, et étape jusqu'à Birni-N'koni.