On a testé l'apesanteur lors d'un «vol parabolique»

  • il y a 13 ans
Pratiqué par de scientifiques pour des expériences physiques, biologiques et chimiques, le «vol parabolique» reproduit une courbe proche de la lettre «N» qui permet aux occupants de l'avion d'être en état d'apesanteur. Le 21 juin, un Airbus A300, surnommé l'Airbus Zero-G, a décollé de l'aéroport du Bourget avec, à son bord, des professionnels de l'espace, des élus et des journalistes. Michel Valentin, journaliste au «Parisien» y participait : «En un clin d'oeil, je ne pesais plus rien, alors que la seconde précédente, mon corps subissait une attraction de presque 2 G et que je pesais donc quasiment deux fois mon poids». «Il n ’ y a que deux manières de récréer les conditions que nous connaîtrons dans l ’ espace, ajoute Thomas Pesquet, spationaute qui devrait voler vers la Station spatiale internationale avant la fin de la décennie. La piscine, où l ’ on peut rester longtemps mais où l ’ on pèse encore quelque chose, et ce type d ’ avion, où l ’ on atteint quasiment l ’ absence de gravité, même si elle ne dure pas longtemps».