Jean-Pierre Blazy, le maire PS de Gonesse (Val d'Oise), s'est ému de la mise aux enchères du terrain vague, sur lequel le Concorde d'Air France s'est crashé il y a dix ans. Mais il s'est félicité de l'échec de cette vente du fait de l'absence d'acquéreur à l'approche du procès qui démarre mardi. En effet, le maire de Gonesse a sollicité Air France, pour que la compagnie rachète le terrain et éventuellement le rétrocède pour un euro à la ville de Gonesse, afin d'en faire un lieu de mémoire du drame et des victimes.