Marie Humbert réclame "un droit opposable à mourir dans la dignité"

  • il y a 16 ans
Sept ans après avoir aidé son fils à mourir, Marie Humbert poursuit le combat. Avec l'association «Faut qu'on s'active», elle a soumis mercredi à Jean Leonetti, auteur de la loi sur le droit des malades et la fin de vie, une proposition d'amendement sur le «droit opposable à mourir dans la dignité». Un projet d'amendement qui indique que «toute personne majeure en mesure d'apprécier les conséquences de ses choix et de ses actes, lorsqu'elle fait état d'une souffrance ou d'une détresse constante insupportable (...) ou est atteinte d'une maladie dégénérative, doit pouvoir exprimer clairement sa volonté de bénéficier d'une aide active à mourir ou de soins palliatifs».
Pour Vincent Léna, président de l'association "Faut qu'on s'active", il n'est en aucun cas question «de légaliser l'euthanasie, mais de la dépénaliser en prenant en compte de situations bien particulières».