Visite de l'abattoir de Laon

  • il y a 12 ans
Du côté de l’abattoir de Laon, outil principal si ce n’est indispensable à la filière, pointé du doigt en 2011 pour des problèmes de non-respect de certaines normes, il concentre 72 % de la production de la coopérative. Autant dire qu’en 2011, lorsque la ville de Laon avait lancé un appel au secours, les bergers ont eu très peur. C’est pour cela qu’ils ont tenté de mettre en place un montage financier, un plan trop onéreux et risqué pour une coopérative qui remonte seulement tout doucement la pente. « L’abattoir classé en classe 3, les services vétérinaires voulaient le faire fermer. On était dans l’impasse et on a besoin de l’abattoir. On s’est penché sur le dossier mais on n’allait pas faire n’importe quoi non plus. La priorité était que cet abattoir ne ferme pas. On a donc fait des propositions à la DSV et à la ville du Laon pour remettre toute la machine en route.