AK-47 concert au Yugong Yishan

  • il y a 12 ans
Né en 1975 dans la province du Yunnan (sud-ouest de la Chine), Lao Mao (littéralement, « le vieux chat ») débarque à Pékin en 2000. Choisissant comme nom de groupe celui du premier modèle de fusil d’assaut fabriqué par Kalachnikov, Lao Mao donne le ton : ce groupe de trash metal considère sa musique comme une arme et arbore sur scène uniformes de guerre et brassards rouges. Une manière de revendiquer une puissance et une énergie à l’image du feu. Passés d’une techno hardcore à des sonorités plus metal indus, les musiciens d’AK-47 incarnent depuis une dizaine d’années la révolte et la combativité de la scène rock pékinoise.
Notre soirée avec le groupe AK-47 débute par une répétition pendant laquelle le chanteur Lao Mao s’égosille sur des riffs de guitare sauvages. Quelques heures après, nous quittons le studio et prenons le métro avec trois des membres du groupe pour nous rendre chez eux. Seul le batteur n’est pas là. Le chanteur, le guitariste et le bassiste habitent ensemble dans une banlieue de Pékin (5e ou 6e périphérique). L’appartement ne laisse pas deviner la célébrité de ses occupants. Lors de cette soirée, ils cuisineront, boiront beaucoup de bière bon marché et fumeront quelques joints, dans une ambiance quasi familiale. Ce n’est qu’après le dîner que le groupe doit se rendre au Yugong Yishan pour une battle. Le groupe est décrit par certains comme le Rammstein chinois.

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