Métaphore nostalgique de trois saisons de l’âge féminin… (Nostalgic metaphor about the three seasons of the female age…)

Depuis qu’il vit un jour son double dans le miroir de l’eau, l’homme est fasciné par le mystère du reflet. Ouvertement ou en secret, ostensiblement ou timidement, il s’observe lui-même dans tout ce qui peut renvoyer son image. A la fois troublé et attiré par l’univers au-delà du miroir où habite l’autre lui-même qui s’y reflète. Son double muet, imperceptible, inflexible et insensible, qui l’accompagne tout au long de sa vie...

...« Sonnet » est un film sur la continuité entre la réalité et ses reflets, sous toutes leurs formes. La transformation de l’une en l’autre crée un mouvement dont le sens n’est autre que leur répétition sans fin. Telles les quatre saisons. Boris ZABOROV