Au fil du vent!

  • il y a 13 ans
Comme chaque année, vers la fin du mois d’août se sont des centaines de Cigognes qui traversent la Dombes en quête d’une terre plus propice pour passer l’hiver. La saison de reproduction se terminant, d’importants groupes de cigognes, pouvant compter près de 200 individus, rejoignent l’Afrique. Un grand nombre d’entres elles sont baguées, permettant aux organismes spécialisés de connaître les couloirs de migrations empruntés par ces dernières.
Deux possibilités s’offrent aux Cigognes pour rejoindre l’Afrique, en bénéficiant des courants d’airs chauds. Le premier, et le plus emprunté, les oblige à contourner la méditerranée en passant par le Bosphore en Turquie. Le second, plus rapide mais plus risqué, les fait traverser la méditerranée par le Détroit de Gibraltar.
Avant les années 80, il était presque impossible de croiser une Cigogne dans les Dombes. Puis une femelle blessée vint se poser au Parc des Oiseaux. Rejointe par un mâle quelques temps après, ils formèrent le premier couple et furent suivi par de nombreux autres par la suite.
Aujourd’hui, croiser une Cigogne est presque devenu courant. Certaines sont de passage, comme celles que l’on peut observer en ce moment, d’autres s’arrêtent pour passer l’hiver trouvant leur nourriture auprès de l’homme, et certaines ont élues domicile à l’année au sein du Parc des Oiseaux.
Voici une petite astuce pour vous assurer d’observer ces vagues de migrations lorsqu’elles passent au-dessus de vos têtes. Il vous suffit d’observer les canards et limicoles qui bordent nos étangs. Lorsque vous surprenez ces derniers à flâner en regardant le ciel, c’est que les oiseaux en migrations ne sont pas très loin. En effet, les canards et limicoles sont par nature des espèces très attentives aux mouvements car elles sont le plus souvent la proie de nombreux prédateurs.