François Hollande s'est rendu lundi 22 août 2011 sur le site de l'usine Fralib à Gémenos (Bouches-du-Rhône) où il a été reçu par les salariés et les représentants syndicaux. Le groupe Unilever propriétaire de Fralib veut fermer l'usine de Gémenos, la seule en France à fabriquer les thés Lipton et infusions Thé Eléphant, au motif d'une compétitivité insuffisante. Les 182 salariés menacés se battent pour pérenniser le site et réclament que la marque Elephant, les machines et le savoir-faire leur soient cédés.
François Hollande s'est dit prêt à participer à une table-ronde pour convaincre Unilever. "Si l'on ne croit pas à la pression politique, alors arrêtons de faire de la politique, ne nous présentons pas aux suffrages. Il faut que la gauche soit imaginative sur ses solutions industrielles, sans pour autant qu'elle verse dans l'illusion ou dans les faux espoirs", a-t-il dit.
"Parce que vous vous souvenez, il n'y a pas que la gauche qui a voulu faire ça. J'en ai connu un qui était allé à Gandrange (en Moselle, allusion à une visite de Nicolas Sarkozy en 2008 à des salariés d'ArcelorMittal menacés de licenciement, ndlr) pour dire qu'il allait sauver l'entreprise. Moi je ne suis pas dans cette situation. Je ne vais pas vous dire que votre entreprise est sauvée et vous dire demain qu'on n'a rien pu faire", a-t-il ajouté.

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