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Retenus en otage pendant plus de 500 jours en Afghanistan, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont devenus les symboles d'un journalisme qui tente d'aller plus loin que les reportages "embedded" avec l'armée. Cette image reflète-t-elle la réalité de leur travail ? Hervé Ghesquière, y répond pour la deuxième émission de notre série d'été, "La guerre en f@ce".

Neuf mois avant que les photos d'exactions ne soient diffusées dans le monde entier, le journaliste avait enquêté sur les conditions de détention des prisonniers irakiens à Abu Ghraib. Et son reportage était passé au JT de France... à 13h20. "A ce moment-là, tout le monde s'en fout", résume-t-il. "C'est toujours compliqué d'avoir raison trop tôt."

Les priorités des JT ne sont pas les bonnes, assure-t-il. "J'aimerais tellement que ça change..." Et le reporter se prend à rêver d'un 13 heures qui aurait le "culot d'oser", de "faire autre chose que du Pernaut".

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