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  • il y a 15 ans
Accélération diplomatique dans la crise libyenne, cette fin de semaine. Nicolas Sarkozy, à l’initiative de Bernard-Henri Lévy, a reçu jeudi matin à l’Elysée les représentants des insurgés de Benghazi, fief de la révolte. Et a reconnu le Conseil national libyen (CNL) comme seul représentant légitime du pays.
Rappelons que Bernard-Henri Lévy, dès son retour de Lybie, fut un des premiers à demander cette reconnaissance en lançant un appel à la communauté internationale, aux plus hautes instances de l’état français, (voir le Journal du Dimanche du 6 mars) ( http://www.bernard-henri-levy.com/que-pouvons-nous-faire-pour-la-jeune-revolution-libyenne-16595.html) .« Les Libyens doivent gagner eux-mêmes leur indépendance », avait-il martelé. « Mais bombardons les trois bases militaires d’où décollent les avions de Kadhafi qui peuvent faire tant de mal ».
Son message a été entendu. La France, rejointe par la Grande-Bretagne, semble prête à « des frappes aériennes ciblées » non pas sur la Libye mais sur un, deux ou trois aéroports. « Si le Conseil de sécurité nous en donne le mandat je suis favorable à empêcher les avions de la mort de décoller », aurait ajouté le chef de l’Etat .
BHL initiateur de cette rencontre ? S’il n’a « rien organisé du tout », c’est lui qui a « suggéré » la rencontre entre les représentants du CNL et Nicolas Sarkozy. « J’ai appelé le Président », raconte Bhl. En lui disant : « j’ai rencontré des hommes qui me semblent tout à fait remarquables, ce sont les dirigeants de la Libye libre. Accepteriez-vous de les recevoir ? Le président m’a répondu ‘oui’ ».
Ce tournant dans la crise libyenne était hier en une de tous les médias. Nous vous proposons de (ré)entendre les différentes interventions Bernard-Henri Lévy. Voici la première.
Laurence Roblin

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