Les mirages
  • il y a 13 ans
Je noie les circonstances dans une prose massive
Ta bouche sensuelle et rouge me fait retarder l'heure
Tes jambes en bas se tordent dans des poses lascives
Le séjour du week-end se fait plus enjôleur

En relief sous ton haut je devine un dessin
Ouvrant à tes élans mes portes grandes ouvertes
Ma ligne de mire s'étrangle au goût de tes seins
Tu ronronne à coté les lèvres entrouvertes

Je peux pas expliquer les mirages qui rendent fous
Les erreurs commises dans mes ouvrages réservés
Tu veux pas tout montrer tu fais celle qui s'en fout
Le vent pour seule étreinte, la nuit pour te lover

Je veux t'offrir la vie dans un papier cadeau
Et sentir près de moi ta peau douce rapprochée
Essuyer tes pleurs sur le dernier des radeaux
J'entends ton souffle même la ligne raccrochée

Voir mes mes soleils à l'aube de tes vitres étoilées
Mes cordes flexibles à tes soupirs qui m'entrainent
J'entends ton rire se tendre à mes arcs cerclés
Un foulard qui s'envole dans ton parfum qui traine