Le meilleur des mondes 1-5
  • il y a 13 ans
Le meilleur des mondes pousse à son paroxysme les conceptions sur l'eugénisme qui était alors considéré par la communauté scientifique. Le roman dénonce les méfaits de l’utopie en tant que conceptualisation fausse et assujettissante. L’épigraphe qui introduit l’œuvre cloue au pilori l’utopie et invite les intellectuels à l’éviter pour échapper au piège idéologique qu’elle tend.

Ce monde qui se veut parfait évoque déjà celui de Fahrenheit 451 ou d’Un bonheur insoutenable. Toutefois, Le Meilleur des mondes est plus souvent rattaché à la littérature générale qu'à la science-fiction, comme d'ailleurs 1984 auquel il est souvent comparé, les deux ouvrages présentant des visions du futur fort différentes. Ici, la liberté a disparu, le doute a disparu mais les gens sont heureux, chacun est à sa place et se réjouit de son sort.
Le Meilleur des mondes a longtemps été présenté comme une vision pessimiste du futur de la société de consommation.
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