Serge Caillet évoque dans ce court extrait les origines du dépôt de Martines de Pasqually. L’historien spécifie trois héritages distincts. Le premier provient de la franc-maçonnerie du XVIIIè siècle , époque où vécu Martines de Pasqually. Le second est un héritage familial, par son père, selon les indications fournies par Jean-Baptiste Willermoz, héritage que Martines n’emporta pas avec lui à Saint-Domingue mais dont les historiens actuels n’ont aucune trace. Le troisième dépôt vient de la magie cérémonielle, qui place l’ordre des élus coëns et ses rituels théurgiques dans la lignée des kabbalistes chrétiens de la renaissance dont la « figure de proue » pourrait être Cornelius Agrippa.
Serge Caillet précise bien qu’il ne faut pas limiter l’ordre des élus coëns à son versant « spectaculaire » qui est la théurgie mais au contraire à un ordre de prière et de vertu, où « la Gnose vient couronner la Foi » selon la formule attribuée à Clément d’Alexandrie, et reprise par Robert Amadou, auquel Serge Caillet se réfère.

Extrait de quelques minutes issu du site http://www.baglis.tv
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