Guise : encore quelques instants sublimes
  • il y a 14 ans
Le souhait des organisateurs est d’ouvrir très largement les portes du festival aux musiques qui se nourrissent du Jazz ou en sont les sources composantes. Il correspond à une réalité de terrain qui se traduit par une fréquentation accrue et une image de marque moins élitiste. L’accord parfait a, semble-t-il, été trouvé. La potion magique de cette vision 2010 « panoramique » c’est la chaleur des rythmes du sud. Vendredi soir, « Secreto Cubano » a fait danser un public, certes largement consentant, mais surtout conquis par la vigueur des mélodies cubaines revisitées. Tout était dans l’interprétation. Même le très classique « el manisero » (connu aussi en VF sous « le marchand de cacahuètes », créé en 1928, 500 versions connues de Mistinguett à Duke Ellington et même Louis Armstrong a pris une ampleur étonnante absolument irrésistible. Les multiples rappels ont montré au groupe que le public du Nord était sensible aux rythmes du Sud, même si le temps d’échauffement est parfois un peu plus long, amplitude thermique oblige.
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