FADELA AMARA MINISTRE DE LA VILLE AU MICRO DE ROGER BONGOS

  • il y a 14 ans
Paris, le 22 septembre 2010

MANIFESTE

COHESION SOCIALE ET URBAINE :
LES MAIRES MONTENT AU CRENEAU

Nous savons que la sécurité est l’une des premières composantes de la cohésion sociale et urbaine.

Nous voulons évidemment des villes plus sûres.

Mais nous affirmons que la lutte contre ce fléau, révélateur du délitement du pacte social dans notre pays, nécessite une réponse globale.

Nous disons cela en nous appuyant sur nos convictions, nées de notre expérience de femmes et d’hommes de terrain.

Des convictions d’élus qui savent qu’il n’existe pas de lutte efficace contre l’insécurité sans politiques publiques de solidarité, de développement économique, d’insertion et d’emploi, d’habitat et de transports, d’éducation et de culture…

Avec pour but de renforcer la cohésion sociale et urbaine à l’heure de la mondialisation et à un moment où il faut concevoir un nouvel humanisme centré sur la ville durable et solidaire.

LA SÉCURITÉ, PREMIER PILIER DE LA COHÉSION SOCIALE ET URBAINE

La sécurité est d’abord une responsabilité régalienne. Nous sommes tous très attachés au vivre ensemble et à la tranquillité publique. Nous avons un rôle important à jouer, depuis les lois de 2002 et de 2007, notamment en matière de prévention de la délinquance. Mais nous savons que la répression est de la compétence de l’Etat (police nationale, gendarmerie, justice). C’est pourquoi nous demandons :

- le gel du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux dans la police nationale et la gendarmerie ;

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