Retraites: une manif en chantant
- il y a 14 ans
Une chanson revisitée pour exutoire. Aujourd'hui, à Roanne, la mobilisation contre la réforme des retraites s’est terminée en musique.
Bandana rouge noué sur la tête et lunettes de soleil sur le visage, Pascal Martin, 44 ans, a entraîné, à l’image du leader d’un groupe, les milliers de manifestants à pousser la chansonnette. En guise de support musical, la chanson « Vieille canaille » interprétée en son temps par Serge Gainsbourg. À ceci près que cet ancien salarié de Giat industries, reconverti en aide-soignant depuis février 2006, avait rebaptisé cette chanson « Vieilles racailles ». L’occasion pour ce père de deux enfants de se fendre d’un pamphlet, où plusieurs membres du gouvernement et le député UMP de la circonscription, Yves Nicolin, en prenaient pour leur grade.
Surnommé « Tintin », Pascal Martin expliquait hier : « Je voulais marquer le coup. À côté de la manif, une chanson a un rôle fédérateur. Les paroles me sont venues comme ça, les rimes étaient faciles à trouver. J’ai mis une heure pour l’écrire ».
Auteur à ses heures, ce membre d’un groupe de musique aujourd’hui disparu se montrait, hier, ravi de l’implication des manifestants qui ont interprété à deux reprises cette chanson revue et visitée.
Des jeunes clowns étaient également dans la manif pour tourner la situation en dérision.
Reportage: Damien Lepetitgaland
Bandana rouge noué sur la tête et lunettes de soleil sur le visage, Pascal Martin, 44 ans, a entraîné, à l’image du leader d’un groupe, les milliers de manifestants à pousser la chansonnette. En guise de support musical, la chanson « Vieille canaille » interprétée en son temps par Serge Gainsbourg. À ceci près que cet ancien salarié de Giat industries, reconverti en aide-soignant depuis février 2006, avait rebaptisé cette chanson « Vieilles racailles ». L’occasion pour ce père de deux enfants de se fendre d’un pamphlet, où plusieurs membres du gouvernement et le député UMP de la circonscription, Yves Nicolin, en prenaient pour leur grade.
Surnommé « Tintin », Pascal Martin expliquait hier : « Je voulais marquer le coup. À côté de la manif, une chanson a un rôle fédérateur. Les paroles me sont venues comme ça, les rimes étaient faciles à trouver. J’ai mis une heure pour l’écrire ».
Auteur à ses heures, ce membre d’un groupe de musique aujourd’hui disparu se montrait, hier, ravi de l’implication des manifestants qui ont interprété à deux reprises cette chanson revue et visitée.
Des jeunes clowns étaient également dans la manif pour tourner la situation en dérision.
Reportage: Damien Lepetitgaland