La Chair et la Pierre, c’est tout une cascade d’émotions qui giflent avec les mots de Jonas Rano soufflant tantôt l’harmattan, tantôt les alizés, porteurs d’espoir et de réalisme, de douceur, d’amour.
Hugues Thégar, le metteur en scène, tient sa promesse ;
il parvient à « élever les qualités profondes des textes de l’auteur, et prouve avec élégance qu’il est agréable de mettre en jeu ses mots, leur couleur, leur finesse, leur subtilité, en créant un quiproquo entre la fiction et la réalité ».
L’alchimie de Hugues Thégar résulte dans le fait qu’il permet aux comédiens, d’offrir au public, aux auditeurs, un plein épanouissement de leurs expressions tant physiques, orales que gestuelles, un bouquet d’émotions et de couleurs.
Patricia Lai, Paul Besset, Martin Pavlovsky, et Mylène Wagram confirmant là son grand art, accréditent dans un même temps l’émergence incontournable des talents neufs destinés à durer, au grand dam des acteurs qui jusque-là n’ont que trop desservi le monde métissé.