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  • 23/05/2024
Alors que les saisons régulières de Ligue 1 et Ligue 2 sont déjà terminées, aucun club ne sait où il sera diffusé la saison prochaine. Les droits TV pour la période 2024/2029 n'ont toujours pas été attribués. A l'heure actuelle, seul beIN Sports semble encore en lice pour sauver la face du foot français. Une conséquence de la gestion catastrophique de Vincent Labrune selon Pierre Maës, spécialiste du sujet. 

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Transcription
00:00 Alors sachez qu'aujourd'hui le patron de la DNCG, M. Miquelère, a envoyé une lettre au club en leur disant, en substance,
00:09 message très clair, prudence.
00:12 Prudence concernant les budgets prévisionnels, l'incertitude sur les montants des futurs droits et l'élément central.
00:18 Et donc Miquelère suggère au club d'envisager un scénario de maintien des droits globaux. Voilà.
00:25 - Alors la vérité c'est que... - Voilà c'est ce que dit Miquelère, prudence absolue à tout le monde.
00:28 Et j'en joue Daniel, parce qu'il faut être complet, il dit bien évidemment les budgets pourront être renégociés, revus devant la DNCG.
00:37 Donc en gros, les gars prudence, on sait jamais si on a une bonne surprise, allez vous reviendrez nous voir et puis bon ben ça passera quoi.
00:44 C'est ce que je comprends.
00:46 - C'est à peu près ça. Alors paradoxalement, puisque tu le répètes très régulièrement, la situation est critique parce que ça n'est pas encore tombé.
00:56 Mais paradoxalement, la majorité des présidents n'est pas inquiète.
01:03 Ils disent que de toute façon... - Est-ce qu'ils sont complètement inconscients ou est-ce qu'ils ont les affaires qu'on n'a pas ?
01:06 - Non, en fait ils font tellement confiance les yeux fermés à Laurel et à Ney, qu'ils se disent que de toute façon tout est nickel et que ça rentrera dans l'ordre.
01:15 Néanmoins, comme tu l'as dit en relayant le message de Miquelère, il y a une gestion grosso modo sur un maintien de l'existant.
01:25 Et comme tu dis, le reste, ce sera éventuellement un bonus, une surprise, mais ils raisonnent tous sur l'existant.
01:32 Et le fait que ce ne soit pas encore tombé alors qu'on est fermé, ça inquiète.
01:36 De toute façon, il faut savoir que les présidents ne sont jamais inquiets.
01:39 Parce qu'ils ont Laurel et Ney comme par avant, en fait ils lui font tellement confiance...
01:44 - En dehors de ça, ce n'est pas très compliqué aujourd'hui, sauf énorme surprise, de tabler,
01:52 puisqu'on a évoqué ces chiffres-là dans notre dernière émission qui a parlé des droits, admettons sur 700 millions d'euros,
01:59 et éventuellement même faire un peu moins, comme quand tu fais un budget prévisionnel,
02:02 en mettant sur des 600 et en faisant les répartitions qui vont bien.
02:06 Oui, sauf s'il n'y a pas du tout d'accord. Là, oui, on est OK, c'est la banqueroute totale.
02:10 Mais évidemment, dans un budget, ce n'est pas très compliqué de faire ça, puisque dans un prévis, tu pars toujours sur des hypothèses basses.
02:15 Donc ça ne me paraît pas ultra dangereux.
02:17 - Ça n'a pas toujours été le cas de certains clubs, qui certains misaient parfois sur le budget coup d'Europe,
02:20 alors qu'on savait pertinemment qu'on allait avoir ce que ça devait rater pour eux.
02:22 - Là, aujourd'hui, si tu veux, contrairement même à l'époque Kiyo, tu sais,
02:25 quand on nous vendait la chaîne qui n'allait jamais se casser la gueule et machin,
02:30 là, tu te dis plutôt prudence, effectivement, maintenant, parce que tu es plus sur le milliard, tu es plus sur 700.
02:35 Donc évidemment, ils ne vont pas aller budgéter un truc qui est lié à un éventuel milliard.
02:38 Et on n'est pas dans ce délire-là non plus. Donc ça ne me paraît pas complètement fou.
02:42 - Alors, avançons, parce que notre invité nous attend, Pierre Maës.
02:45 Vous savez que le Sénat, en ce moment, auditionne quelques acteurs importants des droits télé,
02:50 des spécialistes, d'anciens présidents. Boucher y est passé, notamment. Roussier y est passé.
02:56 Ils attendent les sénateurs avec grande impatience, Vincent Labrune.
02:59 - Et alors ? - Attends, laisse-moi finir.
03:01 Comme une sorte de bouquet final de leurs auditions.
03:03 Donc c'est une commission du Sénat sur la financiarisation du football.
03:08 Et Pierre Maës, spécialiste des droits télé, qui est déjà venu plusieurs fois dans l'after,
03:12 qui a écrit d'ailleurs un bouquin de référence en la matière, est avec nous ce soir.
03:18 Bonsoir, Pierre !
03:20 - Bonsoir, Gilbert. Bonsoir à tous.
03:22 - Bonsoir, Pierre. Oh là là, t'es dans un endroit qui résonne.
03:26 J'espère que la communication sera un peu meilleure.
03:28 Juste avant, Pierre, de te laisser t'exprimer, je complète l'introduction de Gilbert.
03:34 Donc, devant cette commission sont passés beaucoup de gens qui interviennent très régulièrement dans l'after.
03:40 Pierre Rondeau y est allé, Christophe Boucher, tu l'as dit, Pierre Maës.
03:46 Il faut préciser que la commission emmenée par Michel Savin,
03:52 enfin, c'est pas qu'ils ne veulent pas faire de cadeaux, mais en tout cas, ils sont hyper pointilleux.
03:56 Ils veulent vraiment tirer cette affaire au clair.
04:00 Et pour tout dire, ils sont convaincus qu'il y a un truc pas clair.
04:04 - Là, tu parles du deal avec CVCR.
04:06 - Mais c'est principalement de ça dont on parle.
04:08 C'est ça qui fait le cœur de l'étude de cette commission.
04:12 - Il faut toujours être très pédagogue entre les droits télé négociés actuellement avec Bihin et le deal avec CVC.
04:17 Ces deux choses sont tellement différentes.
04:18 - Il y a une conséquence de l'un sur l'autre.
04:19 - Oui, mais c'est lié.
04:21 - Va croquer quand même dessus.
04:23 Donc, Pierre Maës est passé, c'était aujourd'hui, Pierre, que t'es passé ?
04:25 - Non, il y a quelques jours.
04:26 - Quelques jours.
04:27 Franchement, c'est passionnant à regarder, à entendre.
04:30 Si le sujet vous intéresse, vous pouvez aller retrouver cette audition.
04:34 Je répète, Rondeau, Boucher a été excellent, Pierre également aujourd'hui.
04:38 Tous sont allés, on n'est pas en train de parler de patrons de bistrots
04:42 quand on parle de Pierre Maës, de Rondeau, de Boucher.
04:44 Soit ce sont des économistes, soit ce sont des gens qui connaissent réellement le dossier.
04:48 Tous ont dit devant la commission à quel point ils étaient dubitatifs,
04:52 sceptiques quant à ce deal qu'ils se demandaient.
04:55 Et aujourd'hui, oui, c'est aujourd'hui qu'est passé Mickaël Herr.
04:59 Là, on a eu une chose très étonnante.
05:01 C'est que Mickaël Herr, patron de la DNCG, lui, il est arrivé en disant tout est formidable.
05:06 De là à dire, je ne vais pas faire le complotiste,
05:10 mais de là à dire qu'il est téléguidé, voire radio guidé par Laure Léanet, le président de la LFP.
05:17 Franchement, c'était tellement gros.
05:19 Quand j'entends une flopée de spécialistes venir dire qu'il y a un problème,
05:23 que quand même, il faut s'interroger sur un...
05:25 Et hop, le patron de la DNCG, il arrive, tout est beau, tout est formidable.
05:28 Alors moi, je veux bien, déjà, l'avis de Pierre ne serait-ce que sur ce point pour démarrer, si tu veux bien.
05:32 – Oui, comme on était en train de rétablir une bonne liaison avec Pierre,
05:35 je ne suis pas sûr qu'il ait entendu la sénéralité...
05:37 – Tu as entendu ce que je disais sur l'audition de Mickaël Herr ?
05:40 – J'ai été tout ouïe, j'ai tout entendu, oui.
05:42 – Ah, alors ?
05:45 – Écoute, ce n'est pas la première fois que Mickaël Herr chante avec la brune.
05:51 J'ai aussi vu dans son audition qu'il a dit que l'argent de CVC était absolument nécessaire,
05:59 sinon il y aurait eu des faillites de Club Pro.
06:06 – Il a été repris par les membres de la Commission quand il a dit ça ?
06:10 – Ah, ça je n'ai pas vu, oui, ok.
06:12 Ça me paraît bien.
06:15 Alors, pour reprendre ce que tu disais sur le travail de la Commission,
06:18 moi-même étais effectivement très favorablement impressionné.
06:22 Comme tu dis, ils ont l'air de vraiment vouloir connaître tout,
06:29 non seulement d'ailleurs sur le deal CVC-LFP, mais ils reviennent sur Médiapro,
06:35 ils reviennent aussi sur l'attribution des droits Amazon et ce genre de choses.
06:41 Ce qu'on sent aussi, c'est que, vous vous en souvenez sûrement,
06:48 ils ont auditionné la brune qui est venue leur vendre la société commerciale
06:53 parce qu'il fallait changer la loi.
06:55 Et aujourd'hui, ils se demandent s'ils n'ont pas été un peu vite
07:01 en acceptant finalement aussi facilement de soutenir le changement de loi.
07:07 – Le changement de loi, on ne l'a pas beaucoup dit, Pierre,
07:10 mais c'est quand même également...
07:12 Ce changement de loi a été fait avec le soutien du gouvernement.
07:18 – Tout à fait.
07:19 – La brune Macron, on en parlait, c'est quasiment une sorte de cadeau du gouvernement
07:24 qui croyait au projet de la brune.
07:26 – Oui, tout à fait.
07:27 Alors pour la petite histoire, c'est assez amusant que cette loi s'appelle
07:31 la loi sur la démocratisation du sport, alors que, je l'ai relevé dans mon audition,
07:36 le projet de la société commerciale est tout à fait élitiste
07:41 et brise la solidarité entre les clubs pro-français dans une proportion jamais vue.
07:48 Il n'y a aucun autre pays en Europe où les droits internationaux
07:51 sont partagés entre les seuls participants aux Coupes d'Europe.
07:54 – Pierre Maest, sur la situation actuelle en France concernant les droits,
07:59 est-ce que de ton oeil de spécialiste, tu te dis bon, évidemment,
08:04 BIN va y aller, c'est une question de jour avant l'annonce officielle,
08:08 ou est-ce que tu te dis quand même, méfiance, méfiance, méfiance,
08:12 plus les jours passent et plus on peut s'inquiéter, quel est ton point de vue ?
08:16 – Mon point de vue, je peux le résumer en une phrase,
08:18 c'est celle que j'ai dite au Sénat d'ailleurs,
08:20 si BIN voulait vraiment les droits, le deal serait déjà signé depuis longtemps.
08:25 – Ah.
08:27 – Voilà, ça c'est clair.
08:31 Donc oui, je pense qu'il y a matière à s'inquiéter, clairement.
08:38 – Oui mais ils ne peuvent pas ne pas y aller Pierre,
08:40 parce que de toute façon, c'est dans la même poche que le PSG,
08:43 donc ils ont tout intérêt à ce que le PSG soit dans un championnat compétitif.
08:48 – Oui mais enfin bon, je veux dire, je ne suis pas sûr,
08:52 enfin ce qu'on voit d'abord, on va séparer les choses,
08:55 ce qu'on voit au niveau de BIN, pas seulement en France,
08:58 c'est dans tous les pays où BIN est présent,
09:00 ça fait 4 ans qu'ils serrent la vis, qu'ils font des économies,
09:06 donc on le voit également sur les droits de l'euro,
09:12 donc voir aujourd'hui BIN investir massivement dans la Ligue 1
09:22 serait contraire à tout ce qu'on voit sur BIN depuis 4 ans au niveau mondial.
09:26 – Mais c'est pour ça qu'en fait, ils ne veulent pas investir massivement
09:29 et que les discussions portent d'abord sur la somme
09:32 et surtout sur des promesses concernant la répartition
09:36 pour qu'une plus grosse part aille au PSG,
09:39 puisque la Ligue 1 ils s'en foutent
09:41 et ils ne pensent qu'en termes de compétitivité européenne,
09:44 d'où le projet Élitis dont tu parlais,
09:46 avec une répartition qui ira en faveur des clubs européens
09:50 et les autres, ils mangeront du pain de mie, du pain noir.
09:55 – Oui j'entends bien, j'ai entendu ça aussi,
09:59 que BIN voulait une répartition au profit du PSG,
10:04 je répète, si BIN dans son activité de chèque à péage en France…
10:09 – On va rétablir une liaison,
10:10 parce que là ça coupe une nouvelle fois avec Pierre malheureusement.
10:13 Oui Pierre parlait des droits de l'euro,
10:15 on est là, l'euro c'est encore plus tôt que la reprise du championnat,
10:17 l'euro c'est dans 15 jours.
10:18 – Il y a 24 matchs c'est ça ?
10:19 – Pour l'instant il n'y a qu'une partie des matchs qu'on est sûr de voir en France.
10:24 – La moitié sur M6 c'est des fins.
10:26 – Oui justement j'ai le détail, c'est intéressant,
10:29 parce que nous on est tous des fans de foot,
10:32 on veut voir un peu tous les matchs,
10:33 il n'y a pas de raison d'être privé des matchs de la Roumanie
10:35 ou de la Géorgie de Willi Sagnol, voyez-vous.
10:38 Et ben en fait ce qui se passe sur l'euro,
10:40 c'est qu'effectivement les matchs sont répartis entre M6 et TF1,
10:44 et que le reste devrait normalement être récupéré par BIN.
10:46 BIN a fait une offre à l'UFA de 15 millions.
10:49 Et l'UFA limite ils ont rigolé,
10:51 parce qu'en fait ils en veulent un minimum 30 l'UFA.
10:54 Et l'UFA c'est pas des… comment dirais-je, c'est pas des philanthropes !
10:58 C'est-à-dire qu'ils ont pas leur argent,
10:59 ben ils vont dire « ben non, excusez-nous,
11:02 mais vous retransmettez pas, c'est tout ! ».
11:04 Donc aujourd'hui il y a une vraie possibilité qu'en France,
11:08 ce qui serait jamais vu sur les récentes compétitions,
11:11 eh ben il y ait plein de matchs de cet euro.
11:13 Alors évidemment c'est pas les principaux,
11:14 c'est pas l'équipe de France, c'est pas les grosses affiches,
11:16 qu'il y ait une bonne… presque la moitié des matchs qu'on ne voit pas en France.
11:19 — Mais il y a une tension déjà à la base.
11:21 C'est pour ça que tout le deal global est une affaire de dupe,
11:27 parce qu'il y a une tension globale sur les prix même pour les chaînes.
11:30 S'il n'y avait pas ce lien entre Bean et le PSG,
11:33 là pour le coup la banqueroute dont tu parles,
11:35 aujourd'hui elle serait réelle,
11:36 parce que de toute façon on sait en gros diffuser du foot,
11:39 y compris pour les grosses chaînes TF1 et M6,
11:42 ça n'est pas rentable.
11:43 C'est pas possible de rentabiliser.
11:45 Donc a fortiori si tu te prends un championnat
11:48 comme la Ligue 1 sur 38 journées,
11:50 donc aujourd'hui la seule façon pendant des années que le foot s'en sorte,
11:54 c'est d'inventer parfois des concurrents,
11:56 tu sais, pour faire TPS, Orange,
11:58 pour arriver à faire monter la note.
12:00 Et là c'est, on va dire, un conflit d'intérêts entre le PSG et Bean.
12:05 C'est ça qui peut laisser optimistes sur le fait que ça se fasse,
12:08 mais Bean ne veut pas non plus,
12:10 parce que c'est aussi toujours le cas du côté de Bean,
12:11 ne veut pas non plus être le cochon de payant
12:14 qui va mettre ce que veulent les présidents de club.
12:18 Donc en fait eux ils négocient.
12:20 - On a retrouvé Pierre, est-ce qu'on s'entend bien ?
12:23 - Oui j'espère.
12:24 - Oui, ça a l'air mieux.
12:27 Sur les droits de l'euro là, pareil,
12:29 le fait qu'on soit à trois semaines et que rien ne soit dealé,
12:32 tu as la même inquiétude que pour la Ligue 1 ?
12:35 - De nouveau là, c'est tout à fait dans le sens de ce que j'expliquais.
12:39 On voit que Bean négocie très dur.
12:43 Je lis que Bean payait pour ses droits
12:46 un montant proche de 40 millions d'euros,
12:48 ce qui est quand même une somme folle pour des matchs de second rang,
12:53 de second choix.
12:56 Les voir aujourd'hui dire qu'il ne paye "que 15",
12:59 personnellement je trouve que 15 c'est déjà une belle somme.
13:02 - Bon, mais si l'UEFA veut 30,
13:05 bon après il peut y avoir des négociations de gré à gré toujours.
13:08 - Oui mais comme disait, et je ne connais pas ton prénom,
13:13 - Florent.
13:14 - Très justement, il n'y a plus de concurrence.
13:17 Ici Bean est tout seul.
13:19 Et donc l'UEFA va devoir faire comme LFP Media,
13:24 constater qu'il n'y a pas de concurrence,
13:26 et quand il n'y a pas de concurrence, c'est le seul acheteur qui décide le prix.
13:30 - Pierre, de tournoi d'experts,
13:32 tu as travaillé sur les marchés dans différents pays,
13:34 tu connais donc les acteurs.
13:37 Qu'est-ce que tu penses de ce que fait Vincent Labrune,
13:39 globalement, de l'action, de l'œuvre du patron de la Ligue jusque-là ?
13:46 - C'est incompréhensible, ce n'est pas lisible.
13:50 Si on s'en tient à la gestion des droits TV,
13:56 on pourrait dire quand même que c'est catastrophique.
13:59 De l'attribution des droits Amazon au tiers du prix
14:03 de ce qu'a failli payer Media Pro,
14:06 - De la rupture avec Canal.
14:09 - Exactement, il ne faut pas oublier quand même qu'à l'époque,
14:13 Labrune était en concurrence avec Deniso,
14:17 qui était clairement là pour ça,
14:18 et Labrune était engagée aussi pour ça,
14:20 pour renouer les liens avec Canal.
14:22 Ça a été une catastrophe, après deux mois, c'était de nouveau la guerre.
14:24 Donc, comme tu le dis très justement Daniel,
14:26 c'est aussi un point à mettre à son passif.
14:31 Ce qu'on voit aujourd'hui sur le processus pour les droits 24-29,
14:38 c'est tout à fait catastrophique.
14:41 D'avoir claironné qu'il voulait un milliard
14:43 ne me paraît pas être la chose la plus intelligente.
14:46 Avoir fait cet appel d'offre aussi tard est une grave erreur.
14:49 Et avoir mis des mises à prix au lieu des prix de réserve
14:54 est encore une grave erreur.
14:56 - Disons, on me trouve parfois sévère avec lui.
14:59 - Je vous remercie.
15:00 [SILENCE]

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