La vie quotidienne et moderne: ISLAM Tarique Ramadan 2/3
- il y a 15 ans
La vie quotidienne et moderne : islam, cohérence er finalités - Tariq Ramadan
Le concept de foi, qui sous-tend la religion, a été au cœur des propos de Tariq Ramadan. Une foi dans laquelle Tariq Ramadan discerne deux dimensions principales : le rapport à soi, et le rôle social.
L’idée d’orientation étant naturellement inhérente à la notion de foi, c’est à celle-ci qu’incombera la tâche de nous montrer la voie. La foi c’est somme toute la flèche de boussole qu’il ne faudrait perdre de vue et à laquelle il incombera aussi de demeurer fidèle. D’où l’idée des limites introduites par le législatif sous forme de règles dont il ne faudra s’écarter, sous peine de perdre la voie. Des règles fondant la discipline personnelle du croyant mais qui constitue aussi la garantie de sa propre liberté. En effet, celle-ci ne naît-elle pas qu’une fois le sens des limites s’en trouve acquis ?
Mais la connaissance de ces règles impliquerait-elle que l’on en soit obsédé au point de lui confier la régulation de tous les aspects de la vie quotidienne, fussent-ils triviaux, dans une espèce de paranoïa législative ?
Rien ne serait plus absurde, nous avertit le Professeur Tariq Ramadan, car si l’exigence de fidélité n’implique pas que l’on fasse carrément fi des détails, il ne faudrait pas non plus se perdre dans leur obscurité, au risque de passer à côté de l’essentiel.
Au-delà de cet aspect purement personnel de la foi, de cette fonction « boussole », force est de constater que celle-ci consacre également un aspect plus collectif : la foi, c’est aussi le rapport à l’autre, c’est la responsabilité vis-à-vis d’autrui, un témoignage pour autrui. voila la suite:
http://www.ramf-uoif.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=80&Itemid=51
http://www.tariqramadan.com
www.dedew.net
Le concept de foi, qui sous-tend la religion, a été au cœur des propos de Tariq Ramadan. Une foi dans laquelle Tariq Ramadan discerne deux dimensions principales : le rapport à soi, et le rôle social.
L’idée d’orientation étant naturellement inhérente à la notion de foi, c’est à celle-ci qu’incombera la tâche de nous montrer la voie. La foi c’est somme toute la flèche de boussole qu’il ne faudrait perdre de vue et à laquelle il incombera aussi de demeurer fidèle. D’où l’idée des limites introduites par le législatif sous forme de règles dont il ne faudra s’écarter, sous peine de perdre la voie. Des règles fondant la discipline personnelle du croyant mais qui constitue aussi la garantie de sa propre liberté. En effet, celle-ci ne naît-elle pas qu’une fois le sens des limites s’en trouve acquis ?
Mais la connaissance de ces règles impliquerait-elle que l’on en soit obsédé au point de lui confier la régulation de tous les aspects de la vie quotidienne, fussent-ils triviaux, dans une espèce de paranoïa législative ?
Rien ne serait plus absurde, nous avertit le Professeur Tariq Ramadan, car si l’exigence de fidélité n’implique pas que l’on fasse carrément fi des détails, il ne faudrait pas non plus se perdre dans leur obscurité, au risque de passer à côté de l’essentiel.
Au-delà de cet aspect purement personnel de la foi, de cette fonction « boussole », force est de constater que celle-ci consacre également un aspect plus collectif : la foi, c’est aussi le rapport à l’autre, c’est la responsabilité vis-à-vis d’autrui, un témoignage pour autrui. voila la suite:
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