Gérard Larcher défie Sophie Marceau : "Qu'elle m'accompagne !
  • 3 months ago
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Sophie Marceau défend l'IVG avec véhémence contre Gérard Larcher

Le 24 janvier dernier, Sophie Marceau a exprimé son mécontentement à l'égard des propos du président du Sénat, Gérard Larcher, qui s'opposait à la constitutionnalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG). L'actrice, célèbre pour ses rôles dans les films "La Boum" et "L'Étudiante", a vivement critiqué celui qui serait en charge de l'intérim présidentiel en cas d'urgence. Elle a déclaré : "Bien sûr que l'IVG est menacée ! Comme le sort des femmes qui ne peuvent y avoir recours et que vous mettez en danger de mort. Vous n'avez que faire du sort des femmes, en vérité. Vous représentez le patriarcat dans toute sa splendeur : suffisant, rétrograde et hypocrite. Vous faites honte à notre société française. Tant qu'il y aura des hommes comme vous, nous serons toutes en danger."

Gérard Larcher répond à Sophie Marceau

Invité de l'émission "Quelle époque" le samedi 3 février pour réagir à la polémique qu'il avait déclenchée, Gérard Larcher a répondu aux propos virulents de l'actrice préférée des Français. Dans un premier temps, il a exprimé son agacement en déclarant : "Je ferais honte à notre société française (...) Qu'elle vienne avec moi pour voir dans quelles conditions, parfois, c'est fait !" Il a ensuite poursuivi en faisant part de son expérience personnelle : "J'ai été président d'un hôpital local de Rambouillet, j'ai une permanence ouverte sept jours sur sept, j'ai accueilli des femmes dans des situations très difficiles, qui tentaient d'échapper aux pressions (...) C'est toujours une décision très difficile, souvent c'est des moments de fragilité (...) Il faut les accompagner (...) Les conditions d'une femme dans cet accueil, c'est quelque chose d'essentiel, et ça, c'est mon combat !"

Jimmy Mohamed appelle à sécuriser l'IVG face à la montée de l'extrême droite

Le médecin urgentiste Jimmy Mohamed a soutenu les déclarations du président du Sénat en soulignant que les interruptions volontaires de grossesse étaient souvent le résultat de traumatismes. Il a déclaré : "L'IVG, ce n'est pas une chance, mais c'est une chance de pouvoir le faire en France. Comme vous le dites à juste titre, c'est parfois l'échec d'une contraception, d'un viol (...) d'un incident quel qu'il soit. Et ce n'est pas un moment agréable. Mais on a la chance de pouvoir le faire." Cependant, il a donné raison à Sophie Marceau en ajoutant : "Quand on regarde un peu plus loin, quand on vo
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