PARDONNER POUR RETROUVER LA JOIE - Méditation de Pleine Conscience et Bouddhisme
  • il y a 4 mois
PARDONNER POUR RETROUVER LA JOIE- ETRE EN PAIX ET HEUREUX GRACE AU PARDON - Méditation de Pleine Conscience et Bouddhisme

Pour pardonner, il faut être capable de lâcher les peines du passé, les blessures, la tristesse. Nous pourrons ainsi nous en libérer et ouvrir la porte à l'affection, à la tendresse et à l'amour. Bien évidemment ce n'est pas facile et cela demande beaucoup de courage, mais nous devons travailler sur nos points les plus vulnérables. Malgré notre chagrin, l'amour est toujours en nous. Lorsque nous réussissons à pardonner cela nous guérit nous-mêmes et permet à l'amour de se manifester à nouveau.

Tant que nous ne pardonnons pas, nous continuons à porter et à transporter les blessures du passé. Notre cœur reste fermé, il continue à ressentir la peur et la déception. Il est plein d'hostilité, de colère, de peine et de haine. Si nous pouvons pardonner, et ouvrir notre cœur malgré toutes les peines et les injustices subies, nous libérerons en nous toutes les énergies bloquées et pourrons nous ouvrir aux autres, à la vie, à de nouvelles expériences. Nous nous donnons la chance de recommencer.

Pardonner est une nécessité si nous voulons continuer à vivre et à être heureux. Le pardon nous transforme, il transforme nos relations et notre vie. Pardonner ne signifie pas renier les blessures du passé, mais plutôt que de ressentir ces peines continuellement, de les garder en nous, de les vivre encore, nous nous débarrassons de l'énergie et de la force de la colère en nous. C'est un grand soulagement, une libération, un renouveau.

Aussi longtemps que nous restons prisonniers de nos mauvais souvenirs, il n'y aura pas de place pour de nouvelles possibilités. Nous voulons chasser ces souvenirs qui nous chagrinent, les expulser de notre mémoire, mais en agissant ainsi, nous ne faisons que d'y repenser et de les revivre à nouveau. Nous n'en sommes pas libres, et restons empoisonnés, pris dans les filets de la haine.
Nos réactions, nos réponses restent l'hostilité, la rage au lieu de l'amour, la tendresse et l'affection. La porte de notre cœur reste fermée tant nous craignons d'être à nouveau blessés et de souffrir, et nous fermons également la porte à toutes nouvelles opportunités, au changement et au bonheur.

Nous devrons arrêter la lutte et la guerre dans notre propre esprit. Nous devrons arrêter d'accuser les autres, et avoir le courage de prendre conscience du contenu de notre esprit, regarder ces peines bien en face, en ressentir l'amertume, sans vouloir fuir.
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