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Les étudiants de Sciences Po Paris demandent la démission du directeur suite à des accusations de violences conjugales

Une centaine d'étudiants de Sciences Po Paris sont en colère et demandent la démission du directeur Mathias Vicherat. La raison ? Il a été entendu par la police dans une affaire de violences conjugales. Suite à cette découverte, les étudiants ont organisé un blocus pour exprimer leur mécontentement.

Une mobilisation sans précédent

Les étudiants se sont réunis lors d'une assemblée et ont voté en faveur d'une occupation du bâtiment de Sciences Po Paris. Le syndicat étudiant de gauche a également appelé à la mobilisation. Ainsi, une centaine d'étudiants se sont rassemblés devant le bâtiment de la rue Saint-Guillaume pour exiger le départ du directeur.

Les accusations de violences conjugales

Les étudiants protestent contre Mathias Vicherat en raison de son implication présumée dans une affaire de violences conjugales. Les médias ont rapporté que lui et sa compagne Anissa Bonnefont se sont mutuellement accusés de violence. Suite à ces accusations, ils ont tous deux été placés en garde à vue, mais ont été libérés sans charges.

L'indignation des étudiants

Les accusations de violences conjugales ont profondément choqué les étudiants de Sciences Po Paris qui ne tolèrent pas cette situation. Ils considèrent que la présence du directeur à l'université est une insulte aux victimes de violences sexistes et sexuelles. Ils estiment que sa démission est nécessaire pour maintenir un climat sain et sécurisé au sein de l'établissement.

La réponse du directeur

Face à la mobilisation des étudiants, Mathias Vicherat a pris la parole pour exprimer qu'il comprend leur émotion et promet de les rencontrer prochainement. Cependant, les étudiants ne sont pas convaincus par ses paroles et continuent à demander sa démission. Selon eux, le maintien du directeur à la tête de l'école est inacceptable compte tenu du climat d'impunité qu'il représente.

Vers une issue favorable ?

Les étudiants ont bloqué l'entrée du bâtiment historique de Sciences Po Paris et affirment que cette mobilisation constitue un cri d'alerte pour dénoncer l'impunité des violences sexistes et sexuelles. Ils exigent la suspension des fonctions de Mathias Vicherat et sa démission. Cependant, rien n'indique pour le moment que leurs demandes seront satisfaites.

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