L’année 2023 a été marquée par une succession de rapports sur le cinéma français, son financement, son modèle et sa pertinence. Si certaines questions suscitent des divergences d’interprétation (la définition et la place donnée à la rentabilité économique au premier chef), un consensus semble se dégager sur la force du modèle français, porté par la diversité et l’indépendance. La résilience du cinéma français durant la crise sanitaire a été l’occasion de le démontrer.


Afin de consolider la production cinématographique française, sa diffusion et la relation que les spectateurs entretiennent avec elle, la bipolarisation de la production et de la fréquentation, la baisse de la fréquentation moyenne par film, ou la désaffection d’une partie du public doivent par exemple nous alerter et nous obliger à une analyse précise de ces éventuels signes de fragilité et d’essoufflement


Cinéastes, producteurs, distributeurs, exploitants, représentants institutionnel et législatif, sont conviés pour faire ensemble un état des lieux et imaginer les pistes d’amélioration, tant pour le financement des films que pour leur exposition. Si une bipolarisation de la production française existe entre films à petits budgets et à gros budgets, comment l’expliquer et l’enrayer ? Comment accompagner la prise de risque ? Comment produire plus justement les films ? Comment assurer une juste exposition des films en salles ? Comment renouveler les publics du cinéma français ?